lundi 27 juillet 2009

Conte de fées à Jonzac


Tous les ans, c’est un privilège : les fées descendent dans la rue de Champagnac. Rencontre avec ces créatures venues d’un monde parallèle.




Si vous n’aimez pas la mer et que la campagne vous donne des boutons, rien de plus agréable et subtil que d’aller à la rencontre des fées. Celles qui habitent les vrais contes avec robes scintillantes, baguettes magiques et le charmant pouvoir d’exaucer trois vœux.
Le premier est de les regarder dans les yeux, une fois par an.






Venues de la troisième dimension, elles étaient présentes samedi et dimanche derniers dans la rue de Champagnac, révélées par le secret travail de trois elfes, Sandrine Chamoulaud, danseuse, Nathalie Bô, costumière et Dominique Debordes, créatrice.

Elles apparaissaient en des lieux particuliers, sur une faille, un puits ou à l’entrée d’un couloir obscur. Intrigués, les visiteurs les ont écoutées et les entendre était le deuxième vœu. Un cœur impur, en effet, ne saurait pénétrer leurs pensées.

Au bout du chemin initiatique, les heureux élus croisèrent deux anges et une licorne éléphant. L’étrange animal les invita à rejoindre la danse.
Le bouquet final, troisième vœu, était un « au revoir ». Les apparitions restent inoubliables si elles durent l’espace d’un court instant.


Sortant de la rue médiévale, il fallait alors se diriger vers les spectacles flamboyants d’Arche en sel et Célestroï, un ballet de trois géants gesticulant musicalement au milieu des passants. Tandis que la place du château s’illuminait de mille lueurs, des personnages tendaient leurs ailes, prêts à s’envoler au-dessus du vieux castel. Leurs silhouettes lumineuses et mystérieuses attiraient le regard.




Sur la République, devant Marianne, les bateleurs avaient élu domicile, évoluant dans des feux d’artifice à damner des saints. Enfin, près de la Seugne, les élèves de Savannah proposaient « Les caprices de Marianne » revus et visités, non loin des mobiles en mouvement de Trèfle en sol.

Les rues étaient drôles, je vous le dis et, confidence pour confidence, on aimerait bien qu’elles le restent tout l’été. Mais c’est aux fées d’en décider !




Un coup de chapeau aux organisateurs de Site en Scène, Conseil général, Ville de Jonzac (avec le soutien du Casino), Communauté de Communes, chevilles ouvrières et ateliers municipaux de la ville.

Photos Nicole Bertin

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