mardi 3 avril 2012

Jean-Paul Gay, maire de Montils : « C. Belot ne veut pas abandonner Rouffiac »


Intercommunalité dans le Sud de la Charente-Maritime

Lors de la dernière réunion de la CDCHS, il a été question de Brives, Montils et Salignac, les communes dissidentes du canton de Pons qui souhaitent rejoindre la future CDA de Saintes et non la CDCHS de Haute-Saintonge. C’est là que le bât blesse, d’où des tensions entre Claude Belot et les maires de ces localités proches du fleuve Charente. « Suite à l’article paru la semaine dernière, je me devais de réagir. J’ai donc appelé le président Belot pour une explication franche et lui ai demandé pourquoi cette agressivité à mon égard ? Qu’ai-je donc pu lui faire alors que j’ai toujours été respectueux envers lui ? M. Belot a répondu que si propos il y a eu, c’était sous forme d’humour. Je prends donc acte et l’incident est clos » souligne Jean-Paul Geay.

En ce qui concerne l’intercommunalité, « le président de la CDCHS dit comprendre notre position et ne met aucune opposition au fait que nous demandions notre intégration à Saintes. Par contre, il ne veut en aucun cas abandonner Rouffiac ». En effet, comme l’exige la loi, il doit y avoir une continuité territoriale et Rouffiac, membre de la CDCHS, constitue une sorte d’enclave dans ce territoire situé entre Pons et Saintes. « C’est donc un dialogue de sourd sachant que Rouffiac est enclavé par Montils » admet Jean-Paul Geay. Et de poursuivre : « l’affaire est donc à la réflexion. Nous devrions avoir des journées de travail sur ce sujet avec le préfet, Béatrice Abollivier, car nous avons demandé à y être associés étant les premiers concernés. Je pense même qu’il serait judicieux que les élus de Rouffiac participent également aux débats. N’oublions pas notre action solidaire avec Brives et Salignac avec lesquels nous travaillons depuis six mois pour notre intégration commune à Saintes ».
Nous en sommes là pour l’instant, sachant que la prochaine réunion de la Commission, à La Rochelle, aura lieu début juillet. Attendre et voir, comme disent nos amis anglais !

NDLR : Les propos de C. Belot étaient-ils teintés d’humour ? A chacun son appréciation et sa propre perception du ton employé…

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