dimanche 24 février 2013

François Dagnaud
Un ex Jonzacais maire
du XIXe arrondissement de Paris


François, troisième garçon de la fratrie Dagnaud, porte loin les couleurs de la Haute-Saintonge puisqu’il a été élu maire du XIXe arrondissement de Paris le 4 février dernier. La nouvelle a fait bougrement plaisir à ses parents, bien connus à Jonzac. En effet, son père Raoul a été directeur technique de l’aéroclub durant plusieurs décennies.


Le plus amusant, c’est que François Dagnaud a vécu sa première élection municipale à Jonzac : « C’était en 1983, j’étais étudiant à Bordeaux. J’ai appris que René Marty avait des difficultés à composer sa liste. J’ai donc participé à la campagne, je figurais en 7e ou 8e position. Je me souviens avoir rédigé un article ‘‘avoir vingt ans à Jonzac’’. L’expérience a été sympathique même si nous n’avons pas obtenu un score mirobolant ».

 Il part alors pour Paris. En 1989, il se présente dans le IIe arrondissement où sa liste s’incline. En 1995, il devient conseiller de Paris dans le XIXe arrondissement : « A 33 ans, j’étais le benjamin ! ». En 1997, il est nommé premier adjoint au maire. En 2001, Bertrand Delanoë lui confie une délégation importante qui comprend les ressources humaines et les relations avec les maires des arrondissements. Il faut également mettre en place les 35 heures. En 2008, il a une double délégation : l’organisation du conseil de Paris, la propreté et le traitement des déchets. Ce dernier sujet le passionne puisqu’il est également président du Syctom (syndicat intercommunal de traitement des ordures ménagères de l’agglomération parisienne) qui fédère 84 communes. « C’est un enjeu passionnant » estime-t-il.

Et puis, cerise sur le gâteau en 2013, il a été désigné par ses pairs maire du XIXe arrondissement après la démission du sénateur maire Roger Madec.
Dans la perspective des municipales de 2014, Anne Hidalgo (qui pourrait succéder à Bertrand Delanoë) a demandé à François Dagnaud de présider le conseil stratégique de sa campagne. Depuis 2007, il est le suppléant du député Jean-Christophe Cambadélis. « La vie politique est exigeante, je la vis à 200 %. Elle requiert beaucoup d’énergie » avoue-t-il.
Bien qu’éloigné de la Charente-Maritime, cet homme de gauche garde la Saintonge dans son cœur : « Dès que j’en ai l’occasion, je viens en famille rendre visite à mes parents. Ici, sont mes vraies racines ! ».

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