dimanche 8 septembre 2013

Quarante photos pour tomber amoureux de la Haute Saintonge


C'est une allée photographique, riche des plus belles vues dédiées à la Haute Saintonge, que le public est invité à découvrir devant le château de Jonzac. 

Il y a quelque temps, François Julien Labruyère responsable des éditions du Croît vif et Claude Belot, président de la Communauté de communes, avaient le plaisir de présenter officiellement le dernier-né des livres immortalisant la région : "Reflets en Haute Saintonge" réalisé par deux photographes de talent, Isabelle et Amar Guillen.

Le photo préférée de Jacques Roos, conseiller municipal



L'inauguration en présence de nombreuses personnalités


Durant l'été, était inaugurée l'exposition mettant en valeur une sélection des photographies illustrant cet ouvrage. En l'absence d'Isabelle, en mission humanitaire à l'étranger, Amar a commenté chaque cliché, livrant anecdotes et impressions personnelles. Pour le couple, ce reportage sur la Haute Saintonge a été une belle aventure, d'autant qu'elle s'est concrétisée par l'édition d'un ouvrage devenu l'ambassadeur de la région en quelque sorte. Agrémenté de citations et d'extraits poétiques, il a l'avantage de comporter des textes en anglais et en français. « Chaque photographie demeure pour nous une véritable histoire. Nous avons mis toute notre énergie, notre savoir-faire et notre joie pour faire découvrir ce qui restera sans doute l'une des plus belles et des plus attachantes régions que nous ayons visitée. Notre émotion était telle que nous avons senti que la Haute Saintonge était un territoire particulier » avoue Amar.

Amar Guillen présente l'exposition


Le château de Jonzac à partir d'une montgolfière
Trois zones distinctes ont été valorisées, celle du Sud Saintonge avec ses lacs bleus, ses argiles blanches et ses pinèdes ; la côte avec l'estuaire et ses marais et l'intérieur avec ses paysages, ses vignes et son patrimoine. Au moment des discours, Claude Belot a exprimé sa satisfaction. Il voulait le meilleur. Amar et Isabelle ne l'ont pas déçu…



 Balade en Haute Saintonge 

Livre et expositions incitent à la découverte. Coucher sur le papier les empreintes digitales d'une région, c'est d'abord entrer dans son intimité. L'apprivoiser, en l'approchant sans faire de bruit. Ici, rien n'est démesuré. Les agglomérations sont de gros bourgs qui s'animent les jours de marché. La campagne s'étale silencieuse, fière de ses vignes qui dressent leurs bataillons en ordre de récolte. L'hiver, quand le froid les engourdit, elles préparent en secret de nouveaux printemps.
Aux beaux jours, les champs se parent de tournesols qui rendent au soleil un hommage radieux. L'été, les céréales se transforment en énormes balles dorées qui attirent le regard. Plus bas, il y a la forêt qui s'étend jusqu'à la Double. Elle abrite en son sein des pins à perte de vue.
En Haute-Saintonge, il suffit de presque rien pour conjuguer l’esprit de la terre au monde de l'eau. La première étape de cette lisière littorale est port Maubert, endroit pittoresque et renommé. Du sentier, on aperçoit des bateaux aux larges filets déployés. Ils capturent la pibale quand elle revient de son lointain voyage. Un peu plus loin, comment ne pas succomber au bonheur simple du pôle nature de Vitrezay qu’illuminent les couchers de soleil ? Pendant ce temps, au cœur du marais, dansent les libellules en dessinant des arabesques légères.

Rivière emblématique, la Seugne est l'amie des pêcheurs. Son lit se promène au gré de ses humeurs dans les prés et les roseaux. Elle semble n'appartenir à personne. Sous les saules et les feuillages, elle empreinte des passages qu'elle seule connaît. Elle bouscule les nénuphars et raconte des choses étranges sur les fosses que les fées ont creusées lorsque l'eau se perd dans le miroir de la nuit.
On y avait installé des moulins. Il en reste quelques ruines au milieu des roseaux.
Parfois, de vraies maisons s'élèvent le long des chaussées solides où aboutit le marais. Inondé tout l'hiver, il aligne dans l'eau les pieds d'arbres glacés pour accueillir le soleil rouge au-dessus des peupliers, des vols de canards et des nuages. Comme si tout cela était immense et ne finissait jamais.
 Rien n'a d'importance que ce petit morceau de temps, arrêté là par hasard qui voudrait faire croire qu'il est l'éternité.
Et puis, dans ce cadre magique, il y a les hommes qui ont bâti des églises, des châteaux, des chemins de ronde, des ponts et des bâtisses. Des hommes qui ont posé et posent les pierres de l'édifice…
Ces clichés sont avant tout une évasion dans monde de beauté, le nôtre. Gardons-le intact !

Nicole Bertin

Le verre de l'amitié dans la salle des mariages : Jean Claude Beaulieu, Claude Belot, Amar Guillen, Jean Philippe Aurignac, Drédéric Tardieu, François Julien Labruyère




• Amar Guillen a adressé des remerciements aux responsables qui lui ont fait confiance ainsi qu'à Annie Gendre, attachée parlementaire, Maggie Cole, chargée des traductions, Michel Nougé, grand maître de la montgolfière et Frédéric Tardieu, ami du couple qui l'a encouragé dans son entreprise. Depuis 2001, Isabelle et Amar vivent aux USA, dans le Texas.
Se définissant comme chercheurs de lumières et de couleurs, ils reviennent régulièrement en France où Isabelle a des attaches familiales en Charente.

A droite, Annie Gendre, attachée parlementaire de Claude Belot

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