dimanche 1 décembre 2013

Pour que l’Arbre prenne racine,
Alain Paillou a besoin de vous !


Dessinateur de talent, Alain Paillou lance avec Nicolas Grappin un nouvel album baptisé L’arbre. Pour que l’éditeur en assure la publication, une souscription est lancée auprès du public.


Alain Paillou a le sourire. Il fourmille de projets et ses derniers albums remportent un beau succès dont l’histoire du SAC (le fameux Service d’Action Civique) ou bien Normandie 44. Sous forme de bandes dessinées, tous ces ouvrages content l’histoire d’une manière plus amusante que les textes que l’on agrémente généralement de photographies.
D’origine saintaise, Alain Paillou dessine depuis son plus jeune âge. C’est tout naturellement qu’il a fréquenté l’École Supérieure des Arts Appliqués de Paris dont il est ressorti avec un beau diplôme en poche. « Je suis devenu maquettiste de presse et j’ai travaillé pour "La vie du rail" qui vendait à l’époque à 300 000 exemplaires par semaine ». Un tirage qui laisse rêveur en cette période où les journaux rencontrent souvent des difficultés.
« J’ai d’abord habité Paris parce que cette ville est bouillonnante d’activités ». La capitale l’a inspiré. Il y publie son premier livre ‘‘Les contes nigérians’’ chez Hatier. « J’avais 20 ans et je me suis lancé dans l’aventure ! » se souvient-il avec un brin de nostalgie. En 1983, il retrouve la cité santone où il consacre désormais sa vie professionnelle à l’illustration. Il travaille pour Nathan, Pierre Bordas et beaucoup pour Larousse.
Les Saintais le découvrent vraiment quand il rend hommage à leurs racines gallo-romaines. « Santonus et le légionnaire perdu », l’album réalisé avec sa compagne Catherine Moreau et l’incontournable Henri Texier, étonne par la qualité de ses croquis et du scénario. Pour rendre son histoire encore plus vraie ou, tout au moins, y camper un décor qui se rapproche de l’ancienne Mediolanum Santonum, il rencontre des archéologues et fait le point sur les édifices qui existaient aux premiers siècles de notre ère. Enthousiaste, il élabore un plan de Saintes à l’époque antique. On y voit l’arc de Germanicus qui monte la garde à l’entrée du pont, un théâtre en demi-lune, des thermes, des maisons, l’arrivée du fameux aqueduc du Douhet (près des berges de la Charente), le forum et une galerie marchande sur le sommet de la ville où devait se situer l’oppidum.
« Pour aboutir à ce résultat, je tenais à être le plus rigoureux possible. On dit trop souvent que les dessinateurs font preuve d’une débordante imagination. Dans ce cas précis, j’ai travaillé à partir des résultats des fouilles effectuées. Il s’agit d’une perspective curviligne ». Le résultat ne se fait pas attendre : non seulement l’album se vend, mais il est à l’origine de circuits découvertes proposés aux écoliers (et à leurs parents) !

Les Quatre d'Agatha Christie en chinois !
D’autres missions sont confiées à Alain Paillou, dont l’adaptation du roman d’Agatha Christie ‘‘Les Quatre’’ chez Emmanuel Proust. Une version existe même en chinois ! Suivent également Parabellum, des albums sur la Seconde Guerre mondiale (douze pages seront ajoutées au tome II de Normandie), les réseaux ‘‘secrets’’ et des publications qui s’adressent davantage aux enfants comme ‘‘Parle-moi de’’ aux éditions de Ouest France.

L’arbre


Pour son nouvel album ‘‘L’arbre’’, Alain Paillou lance une souscription. Comment ce projet est-il né ? « Avec Nicolas Grappin, un jeune scénariste, nous avons mis en scène Fleurette, une petite Juive qui se cache en France en 1942. C’est le curé du village qui lui apporte des victuailles chaque jour. Par hasard, elle rencontre un garçon de son âge devenu sourd à la suite d’un bombardement. La magie opère quand un vieux chêne, l’arbre, réunit les deux enfants souffrant de solitude. L’action se déroule dans un village de 400 habitants, Lézat dans le Jura. Il se situe au bout d’une chaîne de montagnes en fer à cheval que l’on nomme dans cette région ‘‘reculée’’ ».
Le conte a été retenu par la Fourmilière BD, un éditeur lyonnais qui promeut le bande dessinée et ses artistes. Le principe est maintenant rôdé : les internautes choisissent et dans le cas présent, le travail d’Alain Paillou a été retenu. « Or, pour que ce livre soit tiré, nous avons besoin de 13 500 euros. Nous avons déjà réuni 5 275 euros, c’est pourquoi nous faisons appel aux donateurs par le biais d’un site internet ulule.com ». Ce principe n’est pas sans rappeler la façon dont notre amie Maryse Guédeau est parvenue à réunir la somme que Casterman lui demandait pour son Tintin en Saintongeais (qui sera d’ailleurs présenté officiellement la semaine prochaine au Conseil général).

Toutes les personnes qui apporteront leur soutien seront mentionnées. « Plus la somme sera importante, plus la contrepartie sera conséquente » précise Alain Paillou. L’album comportera 72 pages. Il sera tiré en noir et blanc et la préface sera écrite par Michel Lis. Souhaitons bonne chance à ce projet !
Alain Paillou participe régulièrement à des festivals de la bande dessinée, dont celui d’Angoulême et plus récemment de Blois. Il pourrait ‘‘plancher’’ prochainement sur Pierre Loti, Émile Gaboriau, le père du roman policier et pourquoi pas sur la vie des cheminots à Saintes avec Henri Texier. Avec Catherine Moreau, coloriste et illustratrice, il a très envie de donner vie aux aventures d’une ‘‘co-loc’’.
Il a collaboré à différents projets : festival du polar de Cognac, création d’un centre culturel au sud de Cuba avec M. Tesseron, responsable de l’éco-musée de Migron. Les sujets ne manquent pas. « La bande dessinée a de l’avenir. C’est un secteur qui va de l’avant » assure ce dessinateur de talent.

Visionnez L’arbre sur youtube : http///youtu/be/tr11feB58gU

• Avis aux généreux donateurs !

Pour 5 € ou + : le nom du contributeur dans l’album ; pour 10 € ou + contribution précédente + un marque-page + un ex-libris, pour 20 euros ou + le nom du contributeur dans l’album + un album (frais d’envoi compris) ; pour 30 € ou + le nom du contributeur dans l’album + un marque-page signé + un album dédicacé (frais d’envoi compris), pour 50 € ou + contribution précédente + 2 ex-libris numérotés et signés ; pour 90 € ou + Un lot de 10 BD signées par les auteurs + 10 ex-libris numérotés et signés ; pour 150 € ou + le nom du contributeur dans l’album + un marque-page signé + un album dédicacé (frais d’envoi compris) + 2 ex-libris A4 signés + un crayonné original sur feuille A5 ; pour 500 € ou + contrepartie précédente + une planche originale ; pour 2000 € ou + contrepartie précédente + la couverture originale de l’album + le nom du contributeur en 3e page sous l’intitulé : « Avec la participation exceptionnelle de Madame ou Monsieur (nom du contributeur) » en gros caractères.

Pour participer : http://fr.ulule.com/larbrel Choisissez votre contrepartie et réglez directement sur le site par paypal ou carte bancaire.
Pour régler par chèque, libellez-le à l’ordre de « La Fourmilière BD » et envoyez-le à : Alain Paillou 32, rue Saint-Eutrope 17100 Saintes. Les chèques ne seront encaissés qu’une fois la somme de 13 500 € atteinte.

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