jeudi 1 mai 2014

 Rue de Champagnac (Jonzac) : des escalades nocturnes qui pourraient tourner au drame


A Jonzac, la rue de Champagnac appartient au patrimoine jonzacais. On y trouve des demeures anciennes et de beaux jardins en terrasse qui font le charme de ce quartier situé non loin du château. Aujourd'hui, certains riverains sont inquiets. Explications.

La rue de Champagnac
« Ce sont des mineurs qui se réunissent dans la rue de Champagnac. Certains n’ont pas plus de quinze ans » soulignent des habitants de cette rue médiévale qui connait une agitation nocturne régulière. Surtout l’été et dès que le temps s'y prête, comme ce fut le cas durant le weekend de Pâques. Ces jeunes ont pris l’habitude de se retrouver autour d’un puits fort heureusement comblé et n’hésitent pas à escalader les murs alentours pour se faufiler sur les terrasses. Soit environ trois mètres. Bien sûr, quand ils sont repérés par les propriétaires, ils sautent en contrebas pour s’enfuir.


« Jusqu’à présent, il n’y a pas eu de chute, mais ils prennent des risques, d’autant que la plupart sont sous l’emprise de la drogue » déplore un riverain. Récemment, de sa fenêtre, il a vu un groupe "sniffer" : « ils prennent un tube dans lequel ils mettent des produits dont ils inhalent les vapeurs. Le résultat semble garanti ».
Il serait sans doute opportun que la municipalité, qui a voté l’installation de caméras de vidéo-surveillance, en fasse installer deux dans la rue de Champagnac. On éviterait peut-être un drame. En effet, rien ne dit que les épopées des adolescents, sous l’emprise de stupéfiants, ne finiront pas par un grave accident. Sensible à ce sujet, la gendarmerie assure des rondes dans le secteur.


Cette rue un brin secrète, que la mairie a restaurée il y a quelques années, est piétonnière vu son étroitesse. Durant la journée, voire en début de soirée, elle est largement fréquentée par les touristes ou tout simplement les amoureux du patrimoine. Or, de temps en temps, motos et mobylettes l’empruntent. De tels passages ne peuvent qu’entraîner des dégradations. 


C’est près de ce puis que des jeunes se réunissent la nuit. Ils n’hésitent pas à escalader les murs alentours pour se rendre sur les terrasses. Soit environ trois mètres… aller et retour

1 commentaire:

Chavanel a dit…

Bien triste article, mais photos magnifiques du patrimoine jonzacais, bravo !