dimanche 31 août 2014

Parti socialiste :
Fluctuat nec mergitur ?


C’est l’histoire d’un président normal qui pensait vivre un quinquennat normal dans son palais élyséen. Une sorte de Corrèze version citadine. Il n’en fut rien et François Hollande, au demeurant sincère, a vu déferler sur lui le mécontentement grandissant des Français. Sa cote de popularité s’est effondrée avec des sondages donnant du vague à l’âme. Pourtant, il leur avait promis de préserver l’emploi, d’être un père protecteur. De les aimer en quelque sorte. La réalité lui a joué un bien mauvais tour. La rue a poussé des hurlements comme à son habitude et comme il est coutume, le gouvernement a fait deux pas en avant et trois en arrière.

Le nouveau président n’a pas de baguette magique. La croissance n’est pas au rendez-vous et le chômage ne cesse de croître, voire de proliférer comment une colonie de bactéries. Et que dire de la fiscalité qui a fait fuir certains contribuables à l’étranger. Le programme de la gauche s’est avéré décalé, voire inadapté à l’ère de la mondialisation. Fin d’un vieux monde, avènement d’un nouveau !


Lors d’un récent conseil des ministres, Laurent Fabius, qui n’est pas né de la dernière pluie, a rappelé à ses collègues que l’image de la France à l’étranger avait du plomb dans l’aile. Mais qu’est devenue sa grandeur passée ? Fondue comme les neiges d’antan ? aurait écrit François Villon. Les uns ont acquiescé ; les autrement ont réagi en soulignant que les valeurs de la Gauche étaient sacrées.
Lors de la fête de la Rose, le sémillant Arnaud Montebourg a dit tout haut ce qu’il avait sur le cœur, émettant des doutes sur la politique actuelle, suivi de Benoît Hamon et de quelques autres en sourdine.
Face à ce clan des malcontents, Manuel Valls a tranché en renvoyant dans leurs foyers les deux rebelles ainsi qu’Aurore Filippetti. Un gouvernement "nouvelle vague" a été constitué. Emmanuel Macron, le nouvel occupant du ministère de l’Economie, a osé parler des 35 heures tandis que le Premier ministre, devant le Medef, a opté pour une nouvelle ligne de conduite en rassurant le patronat. Surprise des socialistes bon teint qui n’y comprennent rien et demandent un décodeur.

A La Rochelle, l’ambiance entourant l’université du PS a subi ce remue-ménage, même si elle n’a pas pris l’allure d’un congrès de Rennes. La Rochelle est d’ailleurs un symbole : n’oublions pas qu’Olivier Falorni, ex socialiste devenu radical de gauche, y a battu Ségolène Royal aux Législatives et que la liste de Jean-François Fontaine s’est imposée aux récentes élections municipales face à celle qui avait reçu l’investiture de Solférino.

Les courants opposés qui animent le PS sont-ils de nature à le déstabiliser ? La Gauche conservera-t-elle une majorité à l’Assemblée nationale ou risque-t-elle une dissolution ? Dans les couloirs, on prétend que les stratèges ne seraient pas hostiles à une cohabitation avec l’UMP. Pourquoi ? Parce que ce parti, pas plus que le PS, ne pourra redresser la barre. Dans ce cas-là, la droite classique sortirait affaiblie pour affronter le scrutin présidentiel de 2017. Le PS pourrait alors se refaire une virginité.
Le contexte actuel n’est pas pour déplaire à Marine le Pen. Pour l’instant, il lui suffit de compter les points dans l’arène. le FN grimpe dans l’opinion et étend sa toile. L’UMP et le PS ne pourront pas dire qu’il n’était pas au courant ! Il est toujours surprenant de voir ces grands partis s’intéresser davantage à leur propre devenir (pensez au prochain come back de Nicolas Sarkozy) qu’à des prises de position efficaces qui permettraient à la France d’être une nation forte et réactive.

Aujourd’hui, il ne pleut pas seulement sur Hollande, que les Anglais appellent « rain man », mais sur le pays tout entier, trempé jusqu’aux os par un statisme que défendent les castes, terriblement attachées à leurs prérogatives. Le bateau France ne devrait jamais oublier la devise de Paris : Fluctuat nec mergitur. Reste à savoir jusqu’à quand flottera l’embarcation et surtout qui la dotera de voiles puissantes, capables de la pousser vers un monde meilleur…


• Samedi, Manuel Valls est arrivé à la Rochelle avec les tambours et les trompettes de la CGT qui a demandé sa démission. De Lille, Martine Aubry en a rajouté une couche en critiquant l’abandon de l’encadrement des loyers.
Dimanche, lors de la séance de clôture de l’université du PS, le Premier ministre a prêché l’unité et le rassemblement de son parti qui traverse une crise majeure...

Fluctuat nec mergitur (citation latine) : il flotte mais ne sombre pas.

vendredi 29 août 2014

Wolfen et Ficelle, deux chiens maltraités, ont besoin de vous


L’affaire fait grand bruit sur Facebook : Non loin de Fontenay le Comte, un homme est parti pendant plus de trois semaines en laissant ses chiens dans son jardin, sans eau, ni nourriture. Un voisin était censé veiller sur eux. Il n'en fut rien. Alertée, l’association Galia et le maire de la commune sont intervenus pour récupérer deux chiens adultes prénommés Wolfen et Ficelle et quatre chiots : « lorsque nous sommes arrivés, nous avons été consternés par les conditions et l'état de ces animaux. Nous les avons conduits au refuge où ils ont été mis en quarantaine ».
Sévèrement déshydratés, les petits font peine à voir, les adultes ne sont pas mieux. L’un des chiots meurt peu après son arrivée. Les trois autres sont adoptés par des familles sensibilisées par leur triste sort. C'est alors que se produit un événement : La pauvre Ficelle met bas une nouvelle fois. Un chiot est mort né, les deux autres survivent.
Quand il rentre à son domicile, le propriétaire demande à récupérer ses chiens qui ont été stérilisés, comme le font habituellement les refuges. Il entre dans une colère noire. Toutefois, et même si l'homme est en droit de reprendre ses animaux, les personnes qui ont les ont sauvés s'interrogent : « De nouvelles maltraitances vont-elles avoir lieu ? Que vont devenir Ficelle et Wolfen ?».
Un nouveau rebondissement a eu lieu : Durant la nuit, le refuge a été victime d'une disparition. En effet, le grillage a été coupé et les niches de Wolfen et Ficelle sont désormais vides. Les gendarmes ont été avertis et plainte déposée. « Nous ignorons qui est l'auteur de ce vol. La seule chose que nous pouvons souhaiter, c'est que les chiens puissent être en sécurité » remarquent des membres de l'association.
Cette malheureuse histoire n'est ni la première, ni la dernière. Certains individus, égoïstes, n'ont que faire de la souffrance animale. Les peines encourues vont pourtant de 750 à 3000 € d'amende. L'abandon, les sévices graves et les actes de cruauté sont passibles de deux ans d'emprisonnement et de 30000 € d'amende. L'interdiction définitive ou provisoire de détenir un animal peut être prononcée par le Juge à titre complémentaire.

Des animaux en piteux état
• Une pétition a été lancée pour protéger ces chiens. Tout renseignement à l'association Galia :
Chemin des Perchées, 85200 Fontenay-le-Comte 02 51 51 48 74

Marie-Laure Bourbon expose
à l'abbaye de Fontdouce


A découvrir du lundi 1er au dimanche 14 septembre 

Marie-Laure Bourbon présente « Eden Roc », une série de mosaïques sur le thème des quatre éléments et de la création du monde. Son approche s’exerce dans l’univers abstrait ou figuratif et fait appel aux matériaux les plus divers. C’est ainsi que les émaux,  le verre, le marbre s’allient au quartz et aux perles. Elle pratique cet art ancestral à la recherche perpétuelle du mouvement et de la lumière, le travail de coupe est particulièrement privilégié, ainsi que le jeu des contrastes entre les matières et les couleurs. Elle explore ainsi le monde naturel sans le représenter directement. Ses œuvres aux formes organiques, aux lignes courbes, aux images abstraites, rappellent des formes de vie sous-marines, végétales, les mouvements d'eau.



 
Renseignements au 05 46 74 77 08 - contact@fontdouce.com

• Du 15 au 21 septembre, suivra une exposition de Nadine Salem


Du Nil à l'estuaire de la Gironde

Dans le cadre du programme d'échange "Du Nil à l'Estuaire" (ateliers d'écriture croisée entre lycées, poésie, lectures publiques), projet né en 2011 entre les rives de l'Estuaire et celles du Nil, deux groupes Salsabil (égyptien) et Bombyx du Cuvier (français)se produiront en concert au Relais de la Côte de Beauté à Saint-Georges de Didonne dimanche 7 septembre à 18 h 30. Ce concert sera suivi d'un débat sur la situation actuelle en Égypte et la révolution égyptienne de janvier 2011.

 

Vétusté de la prison de Saintes : Frédéric Neveu interpelle Catherine Quéré


• Lettre ouverte de Frédéric Neveu, maire adjoint de Saintes : 

En tant qu’ancien candidat UMP aux élections législatives de 2012 face à la socialiste Catherine Quéré, je voudrais réagir à la situation désastreuse de la prison de Saintes et m’étonner de la réponse apportée par notre actuelle députée dans la presse. Si bien entendu, je ne peux que déplorer la vétusté de cette prison et la situation des détenus, il faut rappeler que c’est bien la gauche au pouvoir qui a stoppé le projet de construction d’un nouveau centre pénitentiaire à Fontenet près de Saint-Jean d’Angély, voire à Saintes comme d’autres élus le proposaient. C’est pourtant la seule bonne solution à ce problème.
De surcroît, cela relancerait l’économie nationale via un projet d’investissement en apportant des chantiers aux entreprises. Dans ces conditions, les travaux réalisés dans cette prison vieillissante, loin des normes actuelles, ne sont qu’un « pansement sur une jambe de bois ». Et la situation ne peut que s’aggraver au fil des années.
Ces 500.000 € de travaux seront en quelque sorte gaspillés dans la mesure où il ne peut s’agir que d’une solution de court terme. Je m’étonne aussi que les demandes des gardiens en vue de mieux assurer la sécurité de l’établissement et la lutte contre les trafics à l’intérieur de la prison passent après les revendications des détenus.
Enfin, quand on découvre que Catherine Quéré offre, par simple démagogie, des télévisions aux détenus profitant de l’argent public issu de sa réserve parlementaire, je dois bien dire que je tombe des nues ! Car cela interpelle sur l’utilisation de cette réserve parlementaire dont l’utilisation est purement discrétionnaire, librement pour chaque député.
A titre personnel, je suis favorable à sa suppression. Cela ferait économiser 90 millions d’euros par an à l’Assemblée Nationale et 60 millions d’euros au Sénat. Dans le contexte actuel où il est nécessaire de trouver des économies, je pense qu’il s’agit là d’une mesure inévitable même si les parlementaires actuels, de tout bord politique, n’y sont pas trop favorables…

Christiane Taubira écrit à Dominique Bussereau


Courrier que Christiane Taubira, Garde des Sceaux et Ministre de la Justice, a adressé à Dominique Bussereau, Président du Conseil général de la Charente-Maritime, en réponse à son courrier du 5 février dernier. Il y était question des inquiétudes suscitées par la réforme de la carte administrative et ses conséquences notamment sur l'activité des professions du droit en Charente-Maritime, et plus particulièrement dans le canton de Royan.


A 831 : Conjuguer
environnement et autoroute ?


Copie du courrier que Dominique Bussereau, Président du Conseil général de la Charente-Maritime a adressé à Jean-François Macaire, Président du Conseil régional Poitou-Charentes, suite à son courrier concernant l'A831 et le contournement de Marans.
Il y rappelle notamment que seul le Département a compétence en matière de voirie départementale et que l'Assemblée départementale, en accord avec les élus et les Charentais-Maritimes est totalement mobilisée pour la réalisation de l'A831. L'occasion également de rappeler que plusieurs études environnementales, dont celle de la LPO, ont été menées dans le cadre du projet de l'A831 et ont conclu à la possibilité de conjuguer environnement et autoroute !

mardi 26 août 2014

Manuel Valls dévoile
son nouveau gouvernement


En fin de journée devant l'Elysée, l'attente commençait à se faire sentir. Enfin, la liste des noms composant le nouveau gouvernement a été dévoilée... sans les Verts, ni Jean-Michel Baylet, le patron des Radicaux de gauche.
Najat Vallaud-Belkacem remplace Benoît Hamon à l'Education Nationale où elle aura à faire face à la réforme des rythmes scolaires, Fleur Pellerin est nommée à la culture en remplacement d'Aurore Filippetti et Emmanuel Macron, le "libéral" du cercle Hollande, aura pour charge l'économie, l'industrie et le numérique. Le nouveau gouvernement se réunira demain mercredi en conseil des ministres et bien sûr, tous les regards seront tournés vers l'Assemblée nationale où la nouvelle équipe devra dégager une majorité pour avancer.
Il n'en reste pas moins qu'avec les déclarations d'Arnaud Montebourg, une fracture ouverte existe au sein du parti socialiste qui n'en avait guère besoin en pareille époque, à la veille de la rentrée. L'université du PS de La Rochelle, à laquelle ne participera pas Ségolène Royal, devrait s'en ressentir quant à l'ambiance générale...


Composition officielle du nouveau gouvernement de Manuel Valls :

Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères et du développement international, Ségolène Royal, ministre de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie, Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Christiane Taubira, garde des Sceaux, ministre de la Justice, Michel Sapin, ministre des Finances et des comptes publics, Emmanuel Macron ministre de l'Economie, de l'Industrie et du Numérique, Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé et du Droit des Femmes, François Rebsamen, ministre du Travail, de l'Emploi et du Dialogue social, Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, Bernard Cazeneuve, ministre de l'Intérieur, Patrick Kanner, ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, Marylise Lebranchu, ministre de la Décentralisation et de la Fonction publique, Fleur Pellerin, ministre de la Culture et de la Communication, Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt, Sylvia Pinel, ministre du Logement et de l'Egalité des territoires, George Pau-Langevin, ministre de l'Outre-mer.

• Secrétaires d'Etat : 
Thierry Mandon, Secrétaire d'État à la Réforme de l'État et à la simplification, Christian Eckert, Secrétaire d'État au Budget, Jean-Marie Le Guen, Secrétaire d'État aux Relations avec le Parlement, Pascale Boistard, Secrétaire d'État chargée des Droits des femmes, Geneviève Fioraso, Secrétaire d'État à l'Enseignement supérieur et à la Recherche, Harlem Désir, Secrétaire d'État aux Affaires européennes, Annick Girardin, Secrétaire d'État au Développement et à la francophonie, Axelle Lemaire, Secrétaire d'État Chargée du numérique, Kader Arif, Secrétaire d'État aux Anciens combattants et à la Mémoire, Alain Vidalies, Secrétaire d'État chargé des Transports, Mer et Pêche, Ségolène Neuville, Secrétaire d'État chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l'exclusion, Laurence Rossignol, Secrétaire d'État chargée de la Famille, des personnes âgées et de l'autonomie, Myriam el-Khomri, Secrétaire d'État chargée de la Ville, Thomas Thévenoud, Secrétaire d'État chargée du Commerce extérieur, Carole Delga, Secrétaire d'État chargée du Commerce et de l'Artisanat, André Vallini, Secrétaire d'État à la Réforme territoriale, Thierry Braillard, Secrétaire d'État aux Sports.

lundi 25 août 2014

Manuel Valls : un gouvernement peut en cacher un autre ...


Décidément, la politique est épuisante. A peine Manuel Valls installé, le voici pris dans les rets de ministres mécontents. Au nom de la rose qu'il a brandie le jour de sa fête, Arnaud Montebourg, écartant la langue de bois, a dit avec un certain courage ce qu'il avait sur le coeur. Mais était-ce le bon moment et le bon endroit ? Benoît Hamon lui a emboîté le pas et, en arrière plan, d'autres responsables ont approuvé cette prise de position qui a brisé la quiétude estivale à quelques jours de l'Université du PS de la Rochelle.


Conséquence, Manuel Valls, au lieu de "remercier" les deux ministres rebelles, a préféré démissionner l'ensemble de son gouvernement. Un véritable raz-de-marée. Demain, la France aura donc une nouvelle équipe avec une ouverture en direction des Verts
A. Montebourg et B. Hamon retrouvent leur liberté, celle de se forger un nouvel avenir. François Hollande, quant à lui, à plus bas de sa cote de popularité, doit mener à bien les réformes qu'il a promises lors de sa campagne. C'est maintenant ou jamais. 


Benoît Hamon et Olivier Falorni en visite dans la région d'Archiac il y a quelques années
• Copie de la lettre d'Aurore Filippetti, ministre de la Culture, adressée à François Hollande et Manuel Valls. Elle aussi vient de perdre son maroquin...

 

vendredi 22 août 2014

Concerts : les rendez-vous de Fontaines d'Ozillac


 



Hippisme : Pleins feux sur les galopeurs dimanche à Royan


Une réunion exceptionnelle est réservée au galop dimanche 24 août sur l'hippodrome de La Palmyre. Dans le cadre des courses "Premium", la journée débutera à 11 h 30 avec un départ de la première prévu à 12 h. Une coupure restauration sera proposée sur le champ de courses avant la reprise du programme en début d'après-midi.
 La société mère France Galop l'organisatrice, souhaite donner un coup de projecteur sur les courses royannaises médiatisées pour la première fois en direct par la chaîne de télévision Equidia et associées à une prise de paris nationale P.M.U. Cette opération récompense aussi le dévouement des bénévoles indispensables à la filière hippique.
Royan va donc jouer dans la cour des grands, ce qui constitue un motif de fierté pour le président André Jirodineau qui se bat au quotidien pour faire vivre son hippodrome.
Mercredi 27 août, le denier acte : clôture des courses de Royan. Globalement, la saison estivale a gardé "le cap" avec une fréquentation non négligeable. Pour cette dernière étape mixte, en plat, on fera appel à des jeunes chevaux. L'épreuve majeure est programmée au trot à l'occasion d'une course européenne d'un bon niveau. Dès lors, si la météo le permet, le public devrait assister à cette dernière séance...


Dimanche 24 août : Départ de la première course à 12 h. Entrée gratuite pour les moins de 16 ans Mercredi 27 août : Départ de la première course à 15 h. Entrée gratuite pour les moins de 16 ans.
Pour plus d'informations se référer au blog: hippodrome-royan17.blogspot.fr

Opération sécurité en mer :
21 avertissements


En application des directives du Secrétaire général de la mer et du Préfet maritime de l’Atlantique, la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM) assure la coordination de la campagne de sécurité des loisirs nautiques, avec l'aide des équipes de la gendarmerie nationale, de la gendarmerie maritime et des douanes. 



Mardi 19 août dernier, une opération de prévention s'est tenue sur le littoral charentais, du pertuis Breton à Royan, en passant par les îles de Ré, d’Oléron et d'Aix.
 Les agents de l’État ont contrôlé et sensibilisé un large public présent sur l'eau. L'heure était surtout aux conseils, à la fois en matière de sécurité, de pêche et de loisir.
Seuls les manquements graves ont donné lieu à des procès-verbaux. Le bilan total recense 121 contrôles, dont 21 avertissements pour tout le département de la Charente-Maritime. 2 procès verbaux ont néanmoins été dressés. Ces deux procès-verbaux concernent deux professionnels : 1 loueur de bateau et 1 transport à passager.
 Le bilan détaillé : la brigade nautique rochelaise (secteur île de Ré) a effectué 38 contrôles et donné 2 avertissements ; la brigade nautique royannaise (secteur La Palmyre) a effectué 30 contrôles et dressé 1 procès-verbal ; la DDTM (secteur Pertuis d'Antioche – coureau d'Oléron) a effectué 13 contrôles, donné 7 avertissements et a dressé 1 procès-verbal ; la brigade de surveillance littoral (secteur Pertuis breton) a effectué 13 contrôles et donné 6 avertissements ; les douanes (secteur île d'Aix) ont effectué un total de 20 contrôles et donné 4 avertissements ; la gendarmerie maritime a effectué 7 contrôles et donné 2 avertissements.
 Par ailleurs, la capitainerie du port des Minimes s'est associée à à cette opération de sécurité sur le secteur du port des Minimes où elle a distribué des flyers sur les règles de sécurité. Elle est particulièrement intervenue sur trois vedettes qui étaient en dépassement de vitesse dans le chenal, ainsi que pour deux remorquages de navires en difficulté.
 Les contrôles effectués dans le cadre de la campagne de sécurité des loisirs nautiques mettent ainsi en évidence des manquements à la sécurité, dont certains peuvent entraîner des mises en danger (non respect des vitesses autorisées dans la bande des 300 mètres, non respect des marques de plongée, engins tractés par des embarcations n’arborant pas les marques réglementaires).

Port d'Envaux :
Un concert à ne pas manquer



Ségolène Royal
en Charente-Maritime :
« Territoire zéro déchet,
zéro gaspillage »


Vendredi à la Préfecture, Ségolène Royal, ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, a présidé une réunion de travail sur la gestion et la valorisation des déchets en présence des parlementaires, des communautés d'agglomération de Rochefort et Royan, des communautés de communes de Marennes, Oléron et Gémozac, des représentants du syndicat intercommunal du littoral et d'élus de la Région Poitou-Charentes. 


Cette réunion a notamment permis d’évoquer le projet de centre de traitement de déchets porté par le Syndicat Intercommunautaire du Littoral (SIL) à Echillais, qui fait l’objet de préoccupations locales concernant son dimensionnement et sa performance environnementale.
Les échanges ont mis en évidence les premiers progrès, notamment en matière d’augmentation de tri et de valorisation/matière des déchets. Ségolène Royal a toutefois encouragé Vincent Barraud, président du SIL, mais aussi les présidents des Communautés d’Agglomération de Royan, de Rochefort, de Marennes, d’Oléron et de Gémozac, à poursuivre la réflexion engagée et la co-construction avec les citoyens d’un programme d’actions complémentaires de lutte contre le gaspillage alimentaire, de compostage de proximité et de développement de collecte sélective de biodéchets, notamment auprès du secteur de la restauration ou pour l’habitat dense.
Pour les y aider, la Ministre a invité les élus locaux à se mobiliser autour d’un appel à projet « territoire zéro déchet, zéro gaspillage » qu’elle a lancé le 30 juillet dernier et qui constitue l'un des volets du plan d’action de la loi de transition énergétique pour la croissance verte.
Les collectivités, candidates à l’appel à projet, s’engagent sur des objectifs ambitieux de prévention des gaspillages et de valorisation des déchets qui ne peuvent être évités, dans une perspective d'économie circulaire en associant tous les acteurs du territoire (citoyens, entreprises, associations) à la mise en œuvre de solutions concrètes concernant notamment les gestes et les pratiques du quotidien. En échange, elles bénéficient d’un accompagnement par le ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie et, en particulier, d’un soutien financier pour la réalisation d'une étude de faisabilité et la mise en place d’une animation territoriale pour une période de trois ans afin de leur permettre de lancer et de porter leur projet.
Les projets développés dans ce cadre seront éligibles aux aides du fonds déchets à des conditions préferentielles. Les manifestations d’intérêt sont attendues d’ici le 26 septembre.

Pour en savoir plus : www.developpement-durable.gouv.fr/L-appel-a-projets-territoires-zero

Mortalité conchylicole :
fonds d'allègement de charges


Suite aux mortalités ostréicoles de l'année 2013 et aux mortalités mytilicoles 2014, des dispositifs d'aide ont été mis en place. Dès à présent, les ostréiculteurs ayant subi une mortalité en 2013 ou les mytiliculteurs ayant subi une mortalité en 2014 peuvent prétendre à une aide à l'allègement des charges s'ils répondent aux critères d'éligibilité.
Les formulaires de demande d'aide sont à télécharger sur le site des services de l’État en Charente-Maritime, dans la rubrique Politiques-publiques/Agriculture : dossier Aides conjoncturelles et calamités : http://www.charente-maritime.gouv.fr
Les dossiers sont à retourner à la DDTM au plus tard le 30 septembre 2014 pour les mytiliculteurs et le 15 octobre pour les ostréiculteurs. Par ailleurs, les conchyliculteurs demandeurs d'aide doivent s'assurer que leurs dossiers sont complets et correctement renseignés avant de les transmettre à la DDTM. En effet, il ne pourra être apporté de rectification ou de complément d'information après le dépôt des demandes.
 Pour vous aider à compléter les formulaires, vous pouvez vous rapprocher du Comité Régional de la Conchyliculture, de votre centre de gestion ou de la DDTM.

mardi 19 août 2014

Jonzac rend hommage
aux deux aviateurs britanniques
morts le 6 août 1944


Ce jour-là, Robert Fletcher et Donald John Mac Rae, partis d’un aérodrome de Cornouailles, avaient pour mission de bombarder les forces ennemies en ciblant les voies ferrées françaises et plus précisément les convois y circulant. A bord de leur Mosquito, ils ignoraient que cette mission serait la dernière. Après avoir percuté la tête d’un ormeau à Jonzac, leur avion tomba dans un fracas épouvantable. Les anciens s’en souviennent encore… 
Un monument a été érigé en souvenir des jeunes héros. 

Le monument commémoratif situé près de la gare de Jonzac 
Chaque année, la ville rend hommage aux deux pilotes dont la valeur n’a pas attendu le nombre des années. Le 6 août dernier, date du 70e anniversaire, cette manifestation a revêtu une aura particulière. Aux côtés des anciens combattants, une importante délégation de la Royal Air Forces Association avait répandu à l’invitation de la mairie de Jonzac.
Réunies autour du monument érigé près de la gare, personnalités françaises et britanniques ont rappelé aux nouvelles générations cet épisode dramatique de la Seconde Guerre mondiale. Sans l’aide de ses alliés anglais et américains, la France serait peut-être devenue une province allemande… 

Jonzac n’a pas oublié cette période noire et c'est avec émotion qu'elle honore ses héros. Les plus célèbres sont Pierre Ruibet et Claude Gatineau, qui firent sauter les munitions entreposées aux carrières d’Heurtebise, et ces deux aviateurs dont l'existence s’est arrêtée brutalement en Saintonge.

Ils ont offert leurs jeunes vies en sacrifice à un idéal de liberté 


Bernard Lafarge - successeur de Michel Nassif - porte le flambeau de leur mémoire. Dans son discours, il détailla le contexte de l’époque et les événements du fameux 6 août 1944 : « Le 6 juin, la France a célébré le 70e anniversaire du débarquement en Normandie. Le succès de la plus vaste opération militaire de notre histoire, qui coûta dans les premières heures, un lourd tribut en vies humaines, n'assura pas l'issue de la bataille qui faisait encore rage au début du mois d'août 1944. Plus de 3000 hommes furent tués le Jour J américain, Britanniques et Canadiens, sans oublier des dix tués français du commando Kieffer qui débarqua à Ouistreham avec 177 hommes. Pendant que des hommes mouraient si loin, d'autres donnaient leur vie pour la reconquête de la liberté. Ici même, deux mois après l'assaut des plages, deux hommes tombaient sur la terre de France aux commandes de leur avion, loin de leur terre natale, offrant leurs jeunes vies en sacrifice à un idéal de liberté encore si difficile à gagner ».

Cet équipage du 151e squadron de la RAF composé du pilote Clement Fletcher et du navigateur Donald John Mac Rae, âgés respectivement de 22 et 24 ans, avait décollé de l'aérodrome de Predannack en Cornouailles. A bord d’un Mosquito Sneezy 36, ils avaient pour mission, avec un autre avion, d’attaquer au sol tous les renforts allemands faisant route vers le front de Normandie. Revenant du secteur Dax, Tarbes, Agen, ils aperçurent deux trains de munitions stationnés dans la cour de la gare de Jonzac dite « cour de la petite vitesse », à l'emplacement de l'actuel parking. L'appareil de Robert Fletcher effectua un premier passage à basse altitude pour identifier sa cible, puis un second de mitraillage. Pour atteindre sa cible en partie dissimulée par le pont, les arbres et les talus, il vola à une altitude d'une dizaine de mètres tout en gardant une vitesse de 200 km/h. Malheureusement, alors que les tirs de riposte avaient commencé à la mitrailleuse et au canon, l'aile gauche de l'avion heurta la tête d’un arbre et vint s'écraser sur le central téléphonique situé à une centaine de mètres.
Quelques jeunes Jonzacais, dont Maurice Cantin, sortirent précipitamment du bar dancing "Le Continental" et tentèrent de leur venir en aide. Malheureusement, bloqués dans la carlingue, les deux occupants ne purent êtres secourus. Une botte de cuir resta entre les mains d'un sauveteur et un autre personne se brûla les mains.

L'appareil, principalement en bois, brûla rapidement tandis que les munitions des deux trains explosaient dans un vacarme assourdissant. Ces explosions durèrent toute la nuit et leur violence propulsa un tampon de wagon jusque sur la place du Champ-de-Foire, sans faire de victimes dans la population civile. Les éclats cassèrent des vitres et percèrent des toits dans le quartier des Carmes. Intact, le deuxième Sneezy 44 regagna la base de Predannack vers 20 h 50.


La montée des couleurs
Les dépôts de gerbes


We shall remember them 

« C’est un honneur de célébrer ces aviateurs. Nous le devons non seulement à leur mémoire, mais aussi à leurs familles, à leurs frères d'armes et à ceux qui continuent à risquer leur vie ou à souffrir dans leur chair pour servir la démocratie et la liberté. Nous pouvons également être fiers que l'écho de cet hommage annuel soit entendu jusqu'en Angleterre. Dans son site internet, le 151e squadron de Predannack mentionne le souvenir que rend Jonzac chaque année » souligna Bernard Lafarge qui salua le courage des résistants. « Ces hommes, en donnant leur vie, comme tous ceux de leurs camarades tombés au cours des années de guerre, ont relevé l'honneur de la France. En rendant une visite officielle à Jonzac, le Général de Gaulle n'est pas passé là par hasard. Il savait que des choses extraordinaires s’y étaient produites. A Heurtebise, quatorze ennemis sont morts dans la destruction du plus gros dépôt de munitions allemand du Sud-Ouest. Le 27 juillet, cinq résistants sont tombés à Saint-Simon de Bordes et le 20 août, sept autres à Marignac. Je terminerai en faisant lecture de la plaque du mémorial de la RAF de l’aérodrome de Predannack inaugurée en 2002 par les autorités britanniques. Ce mémorial rend hommage à ceux de tous grades et de toutes nationalités qui ont servi ici pendant la Deuxième Guerre mondiale : Pendant que votre regard se posera sur ce mémorial, accordez-vous une pensée pour tous ceux qui prirent leur envol d'ici pour n'y jamais revenir, beaucoup ne connurent aucune sépulture. Comme le souffle du vent qui passe, seule notre mémoire restera à jamais ».


Tania Gold traduisit cette allocution en anglais avant de donner la parole à Beryl Dennett, présidente de la Royal Air Forces association (région Sud-Ouest France), dont le mari Terry porte le drapeau de la RAF. « Chaque fois que j’assiste à une commémoration, je me sens si proche de l’histoire. Ces jeunes aviateurs ont donné leur vie pour nous. Je vous parle de leur courage, du courage des combattants, du courage des résistants, du courage des populations, mais aussi du courage de la paix qui est nécessaire. La fidélité de Jonzac envers Robert Fletcher et Donald John Mac Rea est émouvante et aujourd’hui encore, nous sommes côte à côte, toujours alliés. Cette solidarité et cette amitié sont essentielles » dit-elle. Et d’adresser ce merveilleux message à tous ceux qui sont sacrifiés pour que les générations futures sont libérées du joug de l’intolérance : « Ils ne vieilliront pas comme nous qui leur avons survécu ; ils ne connaîtront jamais l’outrage, ni le poids des années ; quand viendra l’heure du crépuscule et celle de l’aurore, nous nous souviendrons d’eux. They shall grow not old, as we that are left grow old ; Age shall not weary them, nor the years condemn ; At the going down of the sun and in the morning, we shall remember them ».




Pour fêter ce 70e anniversaire, une réplique du bombardier Mosquito survola la cérémonie lors deux passages remarqués qui suscitèrent l’admiration et une gerbe de souvenirs. Les participants se retrouvèrent ensuite à l’aéroclub où les attendaient ce Mosquito, objet d’une véritable curiosité, ainsi que le traditionnel verre de l’amitié offert par Claude Belot et le conseil municipal.


• Deux joueurs de cornemuse, l’un Ecossais (installé à Soubran) et l’autre Français ont honoré cette cérémonie de leur présence musicale.


• Assistaient à la cérémonie les représentants de la Royal Air Forces association aux côtés de Claude Belot et du conseil municipal, du sous-préfet Frédéric Poisot, du conseiller général Jean-Claude Beaulieu, du lieutenant colonel Labeur, représentant le commandant de la base aérienne de Cognac, de Stéphane Hareau, commandant la Compagnie de Jonzac, du major Reymann, commandant la Communauté de brigades d’Archiac et Jonzac, des porte-drapeaux et des associations patriotiques.


Reconstitution historique avec des véhicules de la guerre 39-45




L'ancienne patronne de l'hôtel Le Terminus, aujourd'hui centenaire, n'a pas oublié ce sombre dimanche d'août 1944


• Deux objets récupérés dans l'épave du Mosquito tombé en 44 à Jonzac : l’insigne du calot de l'un des aviateurs et quatre cartouches de 303 britannique (cal 7.7mm) sur clips. 
La méthode de tir était la suivante : le pilote ouvrait le feu avec les mitrailleuses et lorsque la cible était cadrée, il enclenchait les quatre canons de 20 mm dont les obus était la cause principale des dégâts puisqu'ils explosaient au contact. Les casiers à munitions du Mosquito était davantage pourvu en cartouches de 303 qu’en obus de 20 mm. Ce procédé optimisait les résultats en économisant les obus.

Reportage/photos Nicole Bertin

Un Mosquito
à l’aérodrome de Jonzac


Lors des cérémonies rendant hommage aux aviateurs britanniques morts le 6 août 1944 à Jonzac, Mac Rae et Fletcher, un Mosquito a survolé la manifestation avant d’être présenté à l’aérodrome de Jonzac. Il n’existe à ce jour que deux exemplaires volants du Mosquito, celui-ci et un autre appareil, propriété d’un Américain, qui se trouve en Australie.

Michel Souris (Saintes) et le maire d'Ecurat devant le Mosquito
Le Mosquito, un sacré avion !
Jean-Paul Bichon, Bernard Chaigneau, maire d'Ecurat, Gilles Carter et Thierry Huc
A Jonzac, des passionnés de l’association RRAA/Michel Bogeart, dont Gilles Carter, ancien pilote de ligne, Jean-Paul Bichon, ingénieur, et Thierry Huc, mécanicien, ont conté l’histoire de ce Mosquito dont « l’ancêtre » connut ses heures de gloire et attire toujours l’attention. Ne rêvez pas toutefois, « c’est un avion assez technique. Il est difficile à piloter » avouent les spécialistes !

 Une belle aventure 

L’association « Répliques Reconstructions Avions Anciens », dont le siège se trouve à Luçon en Vendée, a construit à l’échelle 3⁄4, la réplique du Mosquito, le fameux chasseur bombardier bimoteur de la Deuxième Guerre mondiale conçu par Havilland.
En 1993, Michel Bogaert, initiateur et concepteur du projet, se lance dans l’aventure avec Lionel Blanc et André Collette. Aux études et plans, succède la construction dans un atelier à Luçon. Une large équipe de bénévoles rejoint le groupe pionnier, chacun dans sa discipline.
Le 18 octobre 2010, l’avion est transporté à l’aérodrome de Fontenay-Le-Comte où il est remonté dans le hangar de l’aéroclub. Après quelque 35 000 heures de travail, le premier vol est réalisé par le pilote Christophe Marchand en avril 2011. Le CNRA est remis officiellement le 26 mai 2012 lors du meeting aérien de La Ferté Allais (après une vingtaine d’heures d’essais et de mise au point).
Le 14 avril 2012, l’aéroclub de Fontenay-le-Comte et RRAA organisent un meeting à l’occasion du baptême et de l’inauguration du Mosquito. 3500 visiteurs assistent à l’évènement qui réunit plusieurs avions anciens et des répliques.
« Ce Mosquito est dédié au pilote Max Guedj. En décembre 1944, il prit la tête de l’un des cinq squadrons de Mosquito, le N° 143 du Mosquito Wing, avec le grade de Wing Commander. Il fut abattu dans les fjords de Norvège le 15 janvier 1945 en compagnie du flyght lieutenant Langley. A 32 ans, il totalisait 1290 heures de vol dont 630 de guerre. Notre réplique reprend les couleurs et l’immatriculation de son avion : Lettre K et cônes d’hélices jaunes pour distinguer le chef » précise Jean-Paul Bichon.

A la découverte du Mosquito...

Plus tard, je deviendai pilote !

• Thierry Huc, mécanicien structure, en compagnie de Michel Bogaert, le père du Mosquito

• Michel Souris, passionné par la Seconde Guerre mondiale, et le maire d’Ecurat, Bernard Chaigneau participaient aux cérémonies de Jonzac. Une manifestation similaire a eu lieu à Ecurat, près de Saintes, où un Mosquito s’est écrasé le 22 juillet 1944. Les membres de l’association RRAA/MIchel Bogaert ont reçu un coffret reliquaire contenant des fragments de cet avion.

M. Souc, se souvient, quant à lui, de la forteresse volante tombée dans la plaine d'Expiremont
•  Pour faire le portrait d’un Mosquito dont le premier vol eut lieu le 25 novembre 1940 


A la demande du Ministère de l’air britannique, Goeffrey de Havilland imagine un bombardier sans armement défensif, ne comptant que sur sa vitesse. Le vol inaugural du Mosquito (le moustique !) a lieu le 25 novembre 1940 entre les mains de Geoffrey de Havilland Jr, alors chef pilote d'essais et responsables des premiers vols. La production en série est autorisée le 21 juin 1941.
Le Mosquito est alors l’un des avions de combat les plus rapides au monde. Construit en bois, ses performances et sa polyvalence lui valent le surnom de "Wooden Wonder" (merveille de bois). Il est fait de contreplaqué avec du balsa équatorien, de bouleau canadien ainsi que d'épicea. Cependant, les surfaces de contrôle sont en aluminium : le poids du métal dans la construction de l'avion n'atteint que 130 kg.

La première sortie opérationnelle du Mosquito se déroule le 17 septembre 1941 sur un Mosquito PR.I de reconnaissance. Il parvient à échapper à 3 Bf 109 en volant à une vitesse vertigineuse !
 Durant la Seconde Guerre mondiale, le Mosquito est principalement employé en Europe et dans la Méditerranée. Les versions de chasse de nuit opèrent en Afrique du Nord, Malte et au-dessus de la Sicile. Il est également déployé dans le Pacifique, en Australie et dans le secteur Birmano-Sino-Indien. Ayant joué un rôle actif lors du Débarquement, les Allemands tentent de s’en inspirer pour concevoir un équivalent, voire un opposant comme le Fw 187, le Ta 154, le He 219 ou le Ju 388. En vain. Après la guerre, il est utilisé lors de la crise de Suez par les Israéliens. Il est vendu à la Belgique, Birmanie, Chine, France, Israël, Norvège, République Dominicaine, Suède, Tchécoslovaquie, Turquie et Yougoslavie. La Chine communiste en capture 5 exemplaires.
7781 exemplaires sont construits au total, dont 6710 pendant la guerre. 1076 sont réalisés au Canada et 212 en Australie. « Le Mosquito pouvait tout faire, sauf amerrir plus d'une fois. Force est de constater que cet appareil, conçu d'abord comme bombardier, a montré une polyvalence et des performances que peuvent lui envier bien des appareils » remarquent à juste titre les spécialistes.