dimanche 31 janvier 2016

Les 40 ans de souvenirs des Bitons
et des Majorettes les Bleuets :
une sacrée soirée !

Samedi soir, la salle des fêtes de Saint-Germain de Lusignan était pleine à craquer. En effet, Claude Révolte et son équipe évoquaient les 40 ans de deux sociétés qui ont énormément compté dans le paysage jonzacais : les majorettes les Bleuets font la première formation a été créée par Marcelle Levêque, la mère de Bernard et Jean-Claude, et les Bitons qui connurent de grands moments sous la houlette de plusieurs directeurs dont Yves Jouteux qui apparaît sur les nombreuses photos figurant dans l'exposition. Beaucoup de nostalgie et de joie en se remémorant ces moments hauts en couleurs quand les musiciens et les majorettes, partant de l'avenue Chanzy, se rendaient jusqu'au château en défilé. Dans la salle, l'émotion était visible et certains avaient la larme à l'œil.

Claude Révolte, initiateur de la première école de musique de Haute Saintonge à Saint-Germain de Lusignan, a commenté cette soirée inoubliable sur laquelle nous reviendrons avec un reportage photographique. En l'attente, quelques vidéos, Claude Révole au micro rappelant que la culture populaire permet de fédérer un territoire, les  prestations des majorettes de l'estuaire qui ont récemment reçu le trophée de la CDCHS et les anciennes majorettes les Bleuets dansant le Madison !




vendredi 29 janvier 2016

Nominations aux Césars 2016 : 2 films en course aux couleurs de la grande région Aquitaine Poitou-Charentes Limousin

Deux films sélectionnés et trois nominations, c'est le cru 2016 de la grande Région pour la course aux Césars qui se terminera par la cérémonie du 26 février.

La Belle Saison de Catherine Corsini est sélectionné pour deux nominations : Cécile de France dans la catégorie Meilleure actrice, et Noémie Lvovsky pour le césar de Meilleure actrice dans un second rôle. Ce film, tourné en Limousin, a été accompagné par la Région à hauteur de 150.000 €.
Synopsis : 1971. Delphine, fille de paysans, monte à Paris pour s'émanciper du carcan familial et gagner son indépendance financière. Carole est parisienne. En couple avec Manuel, elle vit activement les débuts du féminisme. Lorsque Delphine et Carole se rencontrent, leur histoire d'amour fait basculer leurs vies.


Sous tes doigts de Marie-Christine Courtès, coproduit par Novanima Productions et Vivement lundi ! est quant à lui nommé pour le César du meilleur film d'animation. Il s'agit d'un court-métrage qui bénéficié du soutien de la Région à hauteur de 24.000 € en partenariat avec le Centre national du cinéma et du Département de Lot-et-Garonne, accompagné par Écla Aquitaine, le BAT47 et la Communauté du Grand Villeneuvois.
Synopsis : Le jour de la crémation de sa grand-mère, Emilie, une jeune métisse asiatique, se plonge dans les souvenirs de la vieille femme. Elle découvre l'Indochine de Hoà, sa rencontre amoureuse avec Jacques (un colon français), la naissance de Linh (sa mère) et le départ tragique vers la France en 1956. Elle revit en compagnie de Linh l'arrivée au camp d'hébergement de Sainte-Livrade, l'exploitation des femmes indochinoises par les maraîchers du Lot-et-Garonne. Entre souvenirs, danse, colère et rituels traditionnels, Emilie apprend à accepter cet héritage...


C'est une vraie reconnaissance de la qualité des deux films et la Région Aquitaine Limousin Poitou-Charentes leur souhaite de grimper sur le podium le 26 février prochain !

Alain Rousset
au 43ème Festival de la BD d'Angoulême

Samedi, Alain Rousset, président du Conseil régional d'Aquitaine Limousin Poitou-Charentes, se rendra au 43ème Festival International de la BD d'Angoulême (FIBD) afin de célébrer le 9ème Art. 

Véritable atout de la nouvelle Région, le FIBD a acquis de longue date une reconnaissance internationale et compte parmi les tous premiers évènements culturels français, comme un lieu de consécration des auteurs de bandes dessinées. Le président de la Région ALPC, qui sera accueilli par Franck Bondoux, délégué général du festival, viendra réaffirmer sa priorité pour les économies créatives et en tout premier lieu la filière de l'Image.
Ainsi, la Région ALPC continuera à fortement soutenir les industries culturelles et créatives. Elle souhaite devenir la première Région à élaborer et signer, à l'échelle du nouveau territoire, trois contrats de filière avec les établissements publics du Ministère de la Culture : Contrat filière Livre avec le Centre National du Livre (CNL), Contrat de filière Cinéma, Audiovisuel & Image avec le Centre National du Cinéma (CNC), et le Contrat filière Musique avec le Centre National de la Chanson, des Variétés et du Jazz (CNV).
Fort d'une production de plus 5.200 bandes dessinées en 2015, dont près de 3.900 nouveautés, le 9ème Art est riche de 368 éditeurs, d'une presse spécialisée très dynamique, et de plus de 1.300 auteurs, dessinateurs ou scénaristes.
La nouvelle Région qui peut compter sur un vivier riche et dense d'auteurs, dessinateurs et d'éditeurs indépendants de bande dessinée, renforcera ses aides au travers de son Contrat de filière du Livre, afin de garantir la biblio-diversité de la création dans un secteur fortement concentré, où une dizaine de grands éditeurs totalisent 69% de la production.
En marge du festival, Alain Rousset a souhaité rencontrer François Bonneau, président du Conseil départemental de la Charente et président du Pôle Image Magélis, afin d'aborder les conséquences de la loi portant sur la Nouvelle Organisation Territoriale de la République (NOTRe) sur la répartition des compétences en matière d'interventions économiques, et la volonté commune de garantir le maintien des aides départementales dans le champ cinématographique et audiovisuel.

• Pour rappel : la Région ALPC, avec la fusion des trois fonds de soutien cinéma et audiovisuel dans la nouvelle convention avec le CNC pour la période 2017/2020, porte l'engagement des collectivités régionales et départementales à 9 M€, soit le 2nd fonds après la Région Ile-de-France. Sur ce montant global de 9 M€, les aides des 7 Départements représentent 3.44 M€, dont 1.9 M€ pour le seul département de la Charente. Alain Rousset a remis au Président de la République et au Premier Ministre une note réclamant une nouvelle interprétation de la Loi NOTRe pour lever ainsi toutes les incertitudes et sécuriser l'intervention des Conseils départementaux aux côtés de la Région en faveur de la filière de l'Image.

Bientôt à Vallet, le très haut débit internet, des travaux à la sacristie
et la rénovation de la salle des fêtes

Mercredi, Ludovic Poujade, maire délégué de Vallet, et Elizabeth Gleizes Noncentini avaient convié les habitants à la traditionnelle cérémonie des vœux. Un moment important puisque le bilan de l'année écoulée y est dressé tandis que sont évoqués les projets. Parmi eux, l'arrivée du très haut débit en août prochain et des manifestations qui donneront à Vallet une animation de qualité. 


Ludovic Poujade en a bien conscience : être le maire d'une commune associée, c'est travailler ensemble, tout en reconnaissant une indépendance d'esprit par rapport à la commune centre qu'est Montendre. « Faire partie d’une commune associée au sein de Montendre-Chardes-Vallet, c’est partager nos missions, nos animations et être solidaire pour vous apporter les meilleures réponses au quotidien. C’est aussi garder sa particularité, son identité et son charme. Vallet n’est pas un quartier de Montendre ; c’est un village accueillant, convivial où il fait bon vivre ».
Vallet a la chance d'avoir conservé son école maternelle (intégrée au RPI avec Chardes, Coux et Sousmoulins) et des employés communaux. Les agents Manue, Patrick, Eric, Alexandra et Stéphane assurent l’entretien des hameaux et des différents bâtiments publics (église, école, mairie). Ils ont créé un aménagement paysager permettant un fleurissement annuel sur la commune, assuré l’entretien des chemins ruraux et de la voirie ainsi que le ramassage d’ordures dans les pare-feux ou autour des containers. A la mairie, il y a bien sûr Christine, secrétaire de mairie que tout le monde connaît. Elle assure les démarches administratives avec un grand professionnalisme et avec le sourire, ce qui ne gâte rien ! A l'école, l'institutrice est assistée de Marjorie, ATSEM. La sécurisation des abords de l’établissement se poursuit. « Je remercie les services techniques de Montendre, son chef de service, qui nous apportent une grande aide lors de chantiers plus ou moins délicats comme l’installation de la nouvelle aire de jeu de l’école ou bien de l’abri bus, mais aussi lors des manifestations que nous pouvons mettre en place sur le village » souligna Ludovic Poujade.
Les élus soutiennent les associations dont le Val et Pontignac. L'assemblée générale aura lieu le 5 février 19 h 30 dans la salle des fêtes.



Les projets 2016

Ils sont divers et variés. Il y a d'abord la sacristie dont le chantier est en cours . Restera la crypte, victime de l'humidité. L'église joue un rôle important durant les journées Européennes du Patrimoine. Cette année, elles se dérouleront les 15 et 16 septembre : « le programme, en cours de réalisation, sera riche et varié avec quelques surprises et nouveautés ».
Autre grand projet pour Vallet, l'arrivée très haut débit : « les différents prestataires ont été choisis. A partir du 15 Août, nous disposerons dans chacun des foyers d’un débit de 20 méga max ».
Parmi les autres projets, figurent des études énergétiques sur la salle des fêtes (huisseries, isolation extérieure, chauffage). La rénovation du bâtiment se déroulera en 2017/2018.
Ludovic Poujade conclut son propos par une pensée aux habitants qui nous ont quittés, en particulier Guy Legentil « qui s’est tout le temps investi dans notre village» et aussi Chantal Raffeneau  « secrétaire de mairie à Montendre qui était une très bonne collaboratrice ». 

Cette rencontre amicale se termina par la galette et le verre de l’amitié.

• Montendre accueillera prochainement des familles de réfugiés :  « Ne vous laissez pas porter par les amalgames, par les "on dit" qui nous déstructurent au lieu de nous unir. Nous accueillerons prochainement des familles qui ont vécu ce que notre pays a pu vivre dans son histoire, nous nous devons de les accueillir avec respect et entraide car nous sommes un pays de droit et d’accueil, mixte et ouvert » déclara Ludovic Poujade.

La relève est assurée !
Le verre de l'amitié

mercredi 27 janvier 2016

Royan : J’étais dans ma maison et j’attendais que la pluie vienne...

Mardi 2 février salle de spectacle Jean Gabin " J’étais dans ma maison et j’attendais que la pluie vienne" de Jean-Luc Lagarce par la D’âme de Compagnie 


1 famille 3 générations 5 femmes. Elles ont passé leur vie à attendre le retour d’un homme. La pièce commence alors que ce fils-frère semble être rentré. Trop occupées à imaginer la mise en scène de ces retrouvailles, elles n’ont pas vu les années passer. Se sont-elles interdit de vivre leur propre vie ? Ont-elles choisi cette attente ? La faute à qui ? Chacune souhaite nous livrer sa « version des choses » Jean-Luc Lagarde est l’auteur dramatique contemporain le plus joué en France. Disparu en 1995, il fait aujourd’hui partie des auteurs classiques contemporains. Finesse, puissance dans l’écriture, justesse du texte sont des expressions qui reviennent immanquablement à son évocation.
 La metteur en scène, Chloé Martin, propose ici un théâtre incarné, vivant, instinctif.

• Mise en scène : Chloé MARTIN Interprétation : Pauline BLAIS, Chloé MARTIN, Sandrine PETIT, Faustine Roda, Evelyne SERRUAU Mouvement : Elodie REBILLARD Création décor : KARLITO Création et régie lumière : Guénaël GRIGNON Costumes : Marie MARTINEAU Consultant-es : Dominique TERRIER et Michèle BROMET-CAMOU

• Réservations et billetterie : les mardis, jeudis et samedis de 9 h à 12 h à la salle de spectacle Jean Gabin (05 46 38 37 06) - Tarif : 15.50 € - Tarif adhérents : 10.50 € - Tarifs réduits : de 3.50 € à 13 euros.

Grippe aviaire : les 4 mesures du Conseil régional visant à soutenir les producteurs et entrepreneurs de la filière

Afin de soutenir la filière gras dans l'épreuve de la crise de l'influenza aviaire, Alain Rousset et Jean-Pierre Raynaud, vice-président en charge de l'agriculture et de l'agroalimentaire, se sont rendus dans les Landes à la rencontre des professionnels du secteur ce samedi 23 janvier.

A cette occasion, Alain Rousset a annoncé quatre mesures visant à soutenir les producteurs et entrepreneurs traversant cette crise :

1/ La création d'une cellule de crise à la Région
Cette cellule de crise est dédiée aux entreprises et exploitations en difficultés. Ces dernières sont invitées à se faire connaître en envoyant un email à l'adresse dédiée : crise-aviaire@laregion-alpc.fr permettant au Conseil régional de recenser les structures en difficultés et de mettre en place un accompagnement personnalisé, en partenariat avec les services de l'Etat et de la Chambre régionale d'agriculture. L'objectif de ce dispositif est d'identifier les entreprises les plus en crise pour les aider - via des avances de trésorerie par exemple - de manière transitoire le temps que le plan de l'Etat soit opérationnel.

Priorité est donnée aux accouveurs[1], qui sont aujourd'hui les plus fragilisés par le plan d'éradication, leur activité s'étant subitement arrêtée lundi 18 janvier avec une interdiction de remise en production de nouveaux animaux et la destruction de leurs productions d'œufs à venir jusqu'à la fin du vide sanitaire.

Cette implication de la Région permet avant tout de faire face à l'urgence de cette situation et de soutenir les professionnels de la filière pendant cette période intermédiaire qu'est l'annonce du plan de dépeuplement et la mise en œuvre des mesures d'aides financées par l'Etat et l'Europe.

2/ Face aux inquiétudes et aux interrogations légitimes des professionnels, Alain Rousset a décidé de mettre en place une gouvernance spécifique pour le suivi de cette crise. Ainsi, un Comité de pilotage de la Crise aviaire sera créé, en lien avec l'Etat.
Ce Comité de pilotage, véritable lieu d'échange d'informations, permettra la remontée de demandes des professionnels de la filière et des départements, une présentation mensuelle de l'avancée du plan de soutien de l'Etat, l'identification de points de blocage ou d'améliorations nécessaires mais aussi la concertation sur l'articulation cohérente et efficace des aides des différentes collectivités territoriales.

Ce Comité, qui se réunirait une fois par mois jusqu'à la fin de l'année, comprendrait, outre la Région et l'Etat, la Chambre régionale d'agriculture, des représentants de la filière (PALSO - IGP canard à Foie Gras du Sud-Ouest, le Comité Interprofessionnel des Palmipèdes à Foie Gras (CIFOG)...), des représentants de la coopération et de l'agroalimentaire, et des Départements concernés.

3/  De plus, pour les entreprises qui devront avoir recours au chômage technique durant cette période de transition, la Région s'engage à proposer comme alternative des formations aux salariés en lien avec l'OPCA[2] du secteur. En effet, il s'agit de profiter de cette période de « non-activité », pour former les salariés sur de nouvelles compétences ou de remettre à jour certaines pratiques professionnelles dont ils ont besoin au quotidien afin de préparer la reprise de l'activité. Ces périodes sont aussi l'occasion de permettre aux salariés d'accéder à des certifications (CQP - Certificat de Qualification Professionnelle). Un accord de ce type a déjà été mis en place par le Conseil régional avec la filière Forêt/Bois suite aux différentes tempêtes et à la crise économique du secteur.

4/ Une fois le vide sanitaire passé, il est fort possible que de nouvelles règles de biosécurité et d'améliorations sanitaires soient mise en place par les pouvoirs publics. Aussi, la Région s'engage alors à accompagner les investissements nécessaires dans les exploitations au travers de son plan de Compétitivité et d'Amélioration des Exploitations Agricoles (PCAE).

Repas des anciens de Jonzac :
S'il n'existait pas, il faudrait l'inventer !

Il y a toujours affluence dans la salle municipale de Jonzac pour le traditionnel repas des anciens. Samedi dernier, Claude Belot et le conseil municipal ont accueilli les convives qui étaient régalés cette année par Jean François Bodet, traiteur (responsable de la base de loisirs). Côté musique, il y avait bien sûr Myriam et son orchestre. Tous les ingrédients étaient réunis pour une rencontre festive ! Pari tenu, participants ravis, danseurs et danseuses en pleine forme, serveurs et serveuses de qualité. Que demander de plus !
Claude Belot trinque à la nouvelle année






Vive la danse !
Photos © Nicole Bertin

Maisons fleuries : les jardiniers jonzacais ont la main verte !

Tous les ans, la ville de Jonzac honore les plus jolis jardins de la ville et bien sûr ceux et celles qui contribuent à les valoriser. La remise des prix, en présence du jury que préside Christelle Brière, est un moment attendu.

 • Les résultats


Pour 2016, n'hésitez pas à vous faire inscrire auprès de la mairie !

Centre hospitalier de Saintonge :
« Les cinq ans passés doivent nous inciter
à être optimistes et volontaristes
pour l’avenir » estime Alain Debetz.


Jeudi dernier, Alain Debetz , directeur du centre hospitalier de Saintonge et de Saint-Jean d'Angély, présentait ses vœux à Saintes pour la dernière fois. Nommé à Paris, la communauté saluera officiellement son départ jeudi 28 janvier à l'occasion d'une cérémonie organisée en son honneur. Il était aux côtés de Marie-Pascale Bienvenu, présidente de la CME, Edwige Delheure, représentant l'ARS et Jean-Philippe Machon, maire de Saintes. 
Maillon essentiel du territoire, l'hôpital démontre ses capacités - il est le plus gros employeur de la région saintaise - tout en sachant qu'il doit être attentif à ses équilibres financiers. En effet, le centre hospitalier de Saintonge est engagé dans la déclinaison du plan national d’économies à hauteur de 50 milliards d’euros répartis sur 3 ans, dont 10 milliards pour l’assurance maladie.

Après plusieurs années passées à Saintes, Alain Debetz vient d'être affecté à Paris
« A la veille de mon départ vers de nouvelles fonctions, en regardant les cinq années passées au service des établissements de la direction commune et le chemin parcouru, je mesure les actions et transformations engagées et réalisées. Le bilan que nous pouvons en tirer doit nous inciter à être volontaristes pour l’avenir. Beaucoup d’ambitions donc, mais elles sont légitimes, malgré nos fragilités. Nous continuerons à agir en ce sens, en ayant pleine conscience de notre positionnement, des missions et des responsabilités qui nous incombent » : les paroles d'Alain Debetz, en cette cérémonie des vœux, sont optimistes malgré les dernières recommandations de l'ARS. En effet, comme l'a souligné dans son allocution le dr Marie Pascale Bienvenu, « le contexte national nous oblige à être vigilant en termes d’organisation ».
Message pleinement reçu par le directeur. Il reconnait qu'au vu de l’évolution des indicateurs financiers, en l’absence de plan d’actions significatif, l’ARS a alerté l’établissement sur la probable signature d’un contrat de retour à l’équilibre, dans l’hypothèse d’un plan ONDAM (Objectif National des Dépenses d'Assurance Maladie) insuffisamment ambitieux : « Ce risque existe, mais l’établissement a démontré sa capacité à s’adapter rapidement en s’appuyant sur une gouvernance efficace. Il doit se redresser pour faire face aux défis qui l’attendent. Il en a la volonté et les moyens ». Et d'ajouter : « Le niveau d’endettement du centre hospitalier et la persistance d’un résultat déficitaire qui semble se creuser, malgré un taux d’activité extrêmement dynamique, imposent de prendre des mesures complémentaires pour maintenir la confiance des partenaires externes et notamment des banques afin de préserver le positionnement de l’établissement à l’aune de la reconfiguration des territoires de santé ». Une réalité dont il faudra tenir compte.

La cérémonie des vœux
Des pensionnaires d'Aquitania participaient à cette rencontre
Alain Debetz détailla les différents services, insistant sur le positionnement du centre hospitalier de Saintonge en hôpital de recours grâce à sa dynamique propre et au soutien de la communauté hospitalière de territoire, la marque emblématique de cette évolution restant la cardiologie interventionnelle. Soit mille angioplasties coronaires réalisées. Il salua les établissements de proximité qui fonctionnent « dans le cadre d’une complémentarité réfléchie et formalisée par les professionnels concernés ».
Deux priorités se dégagent avec une incitation au développement rapide des prises en charge ambulatoires en chirurgie et en médecine et une amélioration des organisations internes, notamment dans l’orientation des hospitalisations à partir des urgences. La création officielle, en novembre 2014, de la communauté hospitalière de Saintonge permet de regrouper cinq établissements publics de santé du département et l’établissement médico-social de Montendre Montlieu-La-Garde. L’objectif est d’aboutir à une répartition des rôles par filière de soins entre les sites. Cognac pourrait s'ajouter à la liste.
« La reprise de l’activité neuro-vasculaire reste un point majeur de fragilité que nous voulons, dans l’intérêt des patients, régler au plus vite. Les perspectives de recrutement au début du printemps d’un praticien qualifié, associé à une coordination départementale avec La Rochelle et régionale avec Poitiers et Bordeaux facilité par la télé-expertise, devraient nous permettre de reprendre l’activité, avec une équipe de quatre praticiens, assistés par des confrères compétents » souligna Alain Debetz. Depuis le 1er janvier 2016, une seule Agence Régionale de Santé pilote les délégations territoriales et les établissements de santé et médico-sociaux des douze départements de la nouvelle Région.

Moins de naissances que prévu...

Parmi les autres sujets, figurent l’hospitalisation à domicile avec l’installation d’une antenne de l'hospitalisation à domicile à Royan, après Saint-Jean d’Angély et Jonzac et l'ouverture d'un centre périnatal installé dans les locaux du centre hospitalier de Royan. Les deux centres hospitaliers de Saintes et Rochefort assurent des consultations et s’organisent pour accueillir les accouchements supplémentaires sur leurs sites.
Concernant la maternité du centre hospitalier de Saintonge,après la fermeture de la maternité de la clinique Pasteur de Royan, le centre hospitalier s’était réorganisé - pour faire face à une activité comprise entre 1600 et 1 800 naissances - en renforçant les effectifs. « Or, en 2015, la baisse générale de la natalité a conduit à constater une cinquantaine de naissances de plus qu’en 2014, soit au total moins de 1500, malgré le report confirmé des accouchements des patientes du Pays Royannais vers la maternité de Saintonge » constate le directeur.

L'allocution d'Alain Debetz
En psychiatrie générale, un rapport de l’ARS  a créé une obligation de réformer en profondeur le service existant et les modalités de ses prises en charge, dans le cadre d’un rapprochement avec le centre hospitalier de Jonzac. Un projet commun en psychiatrie générale, mais aussi infanto-juvénile, notamment concernant les grands adolescents, doit être élaboré et mis en œuvre par les équipes médicales des deux établissements.
Un des projets les plus importants engagés sur 2015 concerne les soins de suite et de réadaptation malgré le manque de lits d’hospitalisation depuis plusieurs années. C’est pourquoi est étudié, avec l'ARS, un projet de relocalisation et d’extension de la clinique "Château de Mornay" sur le site de la cité hospitalière.
Concernant le secteur médico-social, deux événements sont à souligner : la restructuration d’Aquitania avec l’intégration des résidents de Port la Rousselle dans les locaux neufs en octobre et l'extension des Résidences de Brumenard.
Pour la conduite de la démarche qualité gestion des risques, l'année 2016 sera marquée par le temps fort que représente la visite de certification. Elle se déroulera en novembre prochain.


 Travailler sur le projet médical

Le dr Marie-Pascale Bienvenu, présidente de la commission médicale d’établissement du centre hospitalier de Saintonge, remercia Alain Debetz et le dr Borde d’avoir mené à bien des projets importants dont la coronarographie, le remplacement des accélérateurs de particules en radiothérapie, la modernisation de l’hôpital de jour de pédopsychiatrie.
Avec la nouvelle région Poitou-Charentes, de nouvelles dispositions vont être mises en place. La directrice de la délégation départementale reste Edwige Delheure et l'intérim d'Alain Debetz, en l'attente de son successeur, sera confié au directeur du Centre Hospitalier de Niort, Bruno Fauconnier, qui aura également en charge le Centre hospitalier Saint-Jean d'Angély. « En terme d’activités, nous avons progressé en 2015. Il conviendra d’être vigilant pour maintenir les moyens et les conditions de cette progression » dit-elle.

Le dr Marie-Pascale Bienvenu
Les médecins devront mener une réflexion sur leur organisation pour participer au plan d’économie général, notamment par une réorganisation favorisant les alternatives à l’hospitalisation complète. Cette année, 20 nouveaux praticiens ont été recrutés.
« Nous allons commencer à travailler sur le volet projet médical du projet d’établissement en préparant, pour l’arrivée du nouveau directeur, un état des lieux précis des services et des pôles avec recensement de tous les projets dont la poursuite de la numérisation » précisa le dr Bienvenu.
L’unité de soins intensifs neuro-vasculaires, fermée temporairement, a rouvert grâce au dr Agbo qui a permis le maintien d’une activité de neurologie et participe au recrutement de nouveaux praticiens hospitaliers : « Nous avons bon espoir d’une réouverture prochaine avec l’appui de l’ARS ». Pour la rythmologie, le dr Lauribe est en cours de formation complémentaire.
De nouveaux praticiens en pneumologie et en urologie seront recrutés. La gériatrie est actuellement en difficulté en raison d’arrêts de travail prolongés et d’une mise en disponibilité, pénalisant cette équipe.
L’activité chirurgicale aurait besoin, pour augmenter, de l’accès à de nouvelles plages de bloc difficiles à envisager actuellement du fait des restrictions concernant la masse salariale.
Elle conclut ses propos en donnant les noms des médecins arrivés en 2015 : « L’avenir de notre hôpital est l’affaire de tous, y compris de nos élus car nous aurons à lutter pour maintenir l’offre de soins et sa qualité compte-tenu des restrictions budgétaires imposées ».

Edwige Delheure, directrice de la délégation départementale, rappela que l'ARS, bientôt renforcée, est à l'aube de transformations puisqu'elle est désormais incluse dans l'Aquitaine Poitou-Charentes Limousin. Les choses bougent ! Après avoir salué le travail accompli par Alain Debetz, les professionnels et personnels qui travaillent à ses côtés, elle insista sur le regroupement des établissements de Saintonge : « c'est le projet médical de territoire qui compte et sa construction est collective ». Et de souhaiter un renforcement entre l'hôpital, les CCASS et les médecins.

Le dr Bienvenu, Edwige Delheure, Jean-Philippe Machon
Jean-Philippe Machon rappela, quant à lui, l'attachement de la ville à son hôpital. Des réalisations majeures y ont été réalisées en cardiologie, coronarographie avec du matériel de pointe. S'y ajoutent la pédopsychiatrie, l'accélérateur de particules, la fin des travaux à Aquitania et la perspective d'une reprise du service de neurologie. Il convient d'y ajouter des manifestations tels qu'Octobre Rose, Sportez-vous bien et d'autres rendez-vous organisés par l'établissement à destination du public. Le premier magistrat envisage de renforcer les liens entre la CDA et le CH en ce qui concerne le diagnostic de santé-social sur le territoire. « L'hôpital de recours doit être soutenu par tous les élus car il est l'une des forces vives de notre bassin de vie » conclut-il.

Cette rencontre s'acheva par la présentation des nouveaux praticiens, la remise de médailles du travail et la galette de l'amitié.

Hôpital de Saintes : Jean-Luc Gensac
« le nomade sédentaire »
reçoit la Médaille d’argent du travail

A l'occasion de la cérémonie des vœux organisée jeudi dernier à l'hôpital de Saintes, la carrière de Jean-Luc Gensac a été retracée.

Jean-Luc Gensac, une belle carrière à l'hôpital de Saintes
Seul présent parmi les médaillés, Jean-Luc Gensac est entré à l'hôpital de Saintes en février 1983.
Il a gravi les échelons devenant agent du service intérieur, agent des services hospitaliers, aide-soignant, infirmier D.E., surveillant des services médicaux, infirmier cadre de santé et cadre supérieur. On l'a donc vu dans différents services tels que la blanchisserie, le transport des malades, les urgences, la réanimation, le foyer occupationnel, l'orthopédie-traumatologie, le pool de nuit, la cure médicale accueil, le SMUR, l'unité 4 et la direction des soins. Soit 32 ans dans la fonction publique qu'a détaillé Alain Debetz pour qui le récipiendaire, fils de Franck Gensac, chef de cuisine à l’ancien Hôpital Saint-Louis appartient à une longue histoire qui lie « la famille Gensac et l’hôpital de Saintes ».

A l'évocation de sa carrière, Jean-Luc Gensac, cadre supérieur de santé réfèrent du pôle UCAR (Urgences - Chirurgies - Anesthésie - Réanimation médico-chirurgicale) était tout ému.
« Cette remise de médaille est l'occasion d’affirmer mon attachement à cette institution. Mon parcours professionnel démontre que je suis un nomade sédentaire. On peut aussi appeler cela : faire du surplace ! Je suis un pur produit local, mais il n’est pas encore prévu de labelliser ce profil de professionnel. Je suis fier d’appartenir au service public hospitalier et d’avoir pu, comme tout agent hospitalier de cette institution, porter les valeurs humanistes qu’il prône ».
Après avoir remercié toutes les personnes qui l'ont soutenu, il rappela que la dynamique créée avec les professionnels lui a permis de prendre « un grand plaisir au quotidien ».
Il conclut ses propos par un clin d’œil à mon père qui fut, dans un autre siècle et dans l’ancien centre hospitalier, à la même place pour la même circonstance. Et de souhaiter faire aussi bien en inculquant cette belle volonté à ses enfants.

• Médailles de Vermeil : ont été également distingués Laurence Peset (31 ans dans la fonction publique) et Jean-Luc Meyze (30 ans).


Jean-Philippe Machon remet la Médaille d'Argent à Jean-Luc Gensac
Jean-Luc Gensac et Alain Debetz, directeur


Saintes : Inauguration
de l'hôpital de jour pour enfants


En pédopsychiatrie, les nouveaux aménagements de l'hôpital de jour, situé au 15 rue de l'Alma, ont été inaugurés récemment en présence d'Alain Debetz, directeur du CH, Marie-Pascale Bienvenu, présidente de la CME, du dr Giraudeau, chef de pôle de psychiatrie infanto-juvénile, Jean-Philippe Machon, président du conseil de surveillance du CH et Edwige Delheure, déléguée territoriale 17 ARS. Tant attendue par les professionnels et les usagers depuis plusieurs années, cette nouvelle localisation est effective depuis mai dernier, marquant deux évolutions majeures : des locaux adaptés et des activités désormais regroupées dans leur quasi-totalité au sein de la cité hospitalière. Il reste plusieurs projets à mener dont le redécoupage sectoriel en pédopsychiatrie avec le centre hospitalier de La Rochelle, la création d’un dispositif de prise en charge précoce de l’autisme et un projet territorial à construire avec Jonzac.
A l'issue des allocutions, Alain Debetz  a convié les invités à visiter la structure, guidés par les professionnels de l'hôpital de jour.

De gauche à droite : Frédérique Oturbon, cadre supérieure de santé référent du pôle de psychiatrie infanto-juvénile, Dr Nathalie Giraudeau-Villar, pédopsychiatre chef de service et chef de pôle, Edwige Delheure, directrice de la délégation départementale de l'ARS, Jean-Philippe Machon, maire de Saintes et président du conseil de surveillance, Claudette Chiron, représentante de la communauté d'Agglomération au conseil de surveillance et Alain Debetz, directeur du centre hospitalier.

Rassemblement de l’ancienne fanfare
« Les Bitons d’Jonzat »
et les majorettes « Les Bleuets »
samedi 30 janvier

Vous ne les avez pas oubliés, vous avez envie de les retrouver et d'échanger sur le bon vieux temps : samedi 30 janvier les célèbres Bleuets de Jonzac qu'encadra durant de longues années Renée Zanchetta et les Bitons de Jonzac, mis en scène par le conseiller muncipal de l'opposition Yves Jouteux (eh oui, il y a eu deux fanfares à Jonzac à une époque !) se réunissent pour évoquer leurs meilleurs souvenirs. Moment nostalgie doublé d'une certaine émotion !
Programme des réjouissances : samedi à partir de 16 h, vernissage de l'exposition dans la salle municipale de Saint-Germain de Lusignan. En soirée à 21 h, spectacle, film, rétrospective. Le public assistera à une projection de film sur les Bitons et les Bleuets avant la représentation des Majorettes « Les Cannes Majors ». Le Chœur d’Hommes "Les Enfants d’Apollon" donnera également une prestation et quelques autres surprises auront lieu lors de cette soirée.
Dimanche 31 janvier, repas. S'inscrire au 05 46 48 25 30.

40 ans de souvenirs

Opération « Il y a des gestes qui sauvent »

 Après les événements tragiques qui ont marqué la France en 2015, de nombreux Français ont exprimé le souhait de connaître les gestes utiles pour sauver des vies.
Pour répondre à cette demande, le ministère de l’Intérieur avec l’ensemble des acteurs du secours et en partenariat avec l’Education Nationale, organise des séances d’initiation gratuites de 2 heures.
Ces sessions sont organisées sur l’ensemble du territoire français au cours du mois de février. En fin d’initiation, chaque participant se verra remettre par le formateur et au nom du préfet, une attestation.
Au cours de ces sessions gratuites, certains gestes qui sauvent seront enseignés : alerter les secours, masser, défibriller, poser un garrot et traiter les hémorragies.
Au quotidien comme en situation de crise, ces « gestes qui sauvent » ont un rôle majeur: ils peuvent contribuer à sauver des vies, en stabilisant des blessés pendant les minutes qui précèdent l’arrivée des services d’urgence.
Les personnes intéressées peuvent trouver toutes les informations nécessaires (dates, lieux, horaires et modalités d'inscription aux séances d’initiation) sur le site Internet de la préfecture :   http://www.charente-maritime.gouv.fr/

• Pour plus d’informations : www.ilyadesgestesquisauvent.fr

Qui sera le Rochefortais de l'année ?

La Jeune Chambre Economique de Rochefort organise la traditionnelle soirée du Rochefortais de l'Année jeudi 28 janvier à 19 h au palais des congrès. Rappelons que le Prix du Rochefortais de l'Année a été créé en 1986 par la Jeune Chambre Economique de Rochefort afin de récompenser la personne physique ou morale dont la vie ou l'œuvre ont un retentissement sur la ville de Rochefort pendant l'année écoulée.
Les Rochefortais ont été consultés en décembre 2015 via une urne déposée à la mairie de la ville, les réseaux sociaux et une présence des membres de la JCE sur le marché de Rochefort : 31 noms ont été proposés !
En janvier 2015, le Prix du Rochefortais de l'Année avait été décerné à la présidente Marie-Hélène César pour le Bégonia d’Or. Cette soirée sera également l'occasion pour la Jeune Chambre Economique de Rochefort de présenter ses vœux à de nombreuses personnalités dont les acteurs économiques, partenaires et élus de Rochefort.
Ludivine Grizon, présidente 2016 de la JCEL de Rochefort, présidera la cérémonie et présentera les prochaines actions de l’année.

Crise aviaire : Alain Rousset à la rencontre de Stéphane Le Foll pour évoquer le plan de soutien du Gouvernement aux éleveurs

Stéphane Le Foll
Après son déplacement dans les Landes samedi dernier à la rencontre de l'ensemble des acteurs de la filière gras, Alain Rousset, président du Conseil régional d'Aquitaine Limousin Poitou-Charentes et Jean-Pierre Raynaud, vice-président en charge de l'Agriculture, ont été reçus hier mardi par Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt, en présence de Carole Delga, présidente de la Région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées.

L'objectif était de défendre un certain nombre de points importants pour la Région Aquitaine Limousin Poitou-Charentes devant être intégrés dans le plan de soutien du Gouvernement aux éleveurs et entreprises du secteur.

A l'issue de cette réunion la Région se dit satisfaite de l'ampleur financière du plan de l'Etat ainsi que de la prise en compte de la diversité des élevages de ses territoires, telle que la production en Label rouge ou les producteurs fermiers.

Alain Rousset se félicite également de la volonté du Ministre d'associer très étroitement les Régions à la mise en œuvre des mesures gouvernementales, reconnaissant ainsi leurs rôles majeurs dans le soutien à cette filière gras.

La Région restera toutefois très vigilante quant aux modalités d'accompagnement des entreprises qui doivent être détaillées ultérieurement. Aussi, la Région a d'ores et déjà mis en place une cellule de crise accessible via l'adresse crise-aviaire@laregion-alpc.fr.

Il est convenu avec la Région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées de travailler de manière coordonnée pour mettre en cohérence les actions des deux Régions :
Il a également été rappelé au Ministre que la Région s'engagerait pour la mise en place d'un plan de formation pour les salariés et les exploitants touchés par le chômage partiel ; l'ccompagnement des investissements que devront faire les éleveurs afin de renforcer la  biosécurité des exploitations.
Un soutien sera apporté à la mise en œuvre d'actions de communication et de promotion, dès que la filière sera à nouveau opérationnelle afin de rassurer les consommateurs sur la qualité des produits.

Enfin, Alain Rousset rencontrera aujourd'hui à Bruxelles Bernard Van Goethem, directeur des affaires vétérinaires et internationales de la Direction Générale de la Santé de l'Europe ainsi que le cabinet du Commissaire européen Santé et Sécurité Alimentaire, afin d'évoquer cette crise et les possibilités de financement par l'Europe.

mardi 26 janvier 2016

Trop de messages exaspérés des usagers du Ter : Renaud Lagrave leur obtient un dédommagement, soit -50% sur le prix de leur abonnement de mars 2016

Renaud Lagrave, vice-président du Conseil régional d'Aquitaine Limousin Poitou-Charentes en charge des Infrastructures et des Transports, a reçu lundi 25 janvier les organisations syndicales de cheminots d'une part, et Olivier Devaux, directeur régional de la SNCF Aquitaine Poitou-Charentes. Ces rencontres font suite aux trop nombreux témoignages d'usagers des Ter sur les dysfonctionnements subis quotidiennement qu'il a reçus depuis sa nomination le 4 janvier dernier. Elles ont permis de faire le point sur les sujets d'actualité du service public du transport régional de voyageur dont la qualité s'est encore dégradée ces dernières semaines.
A cette occasion, Renaud Lagrave a rappelé le souhait de la Région de voir la situation rapidement s'améliorer au bénéfice des usagers et notamment la mise en œuvre d'un plan d'urgence propre à fiabiliser le plan de transport et à assurer une information fiable et en temps réel des usagers : « Je ne peux pas accepter que le plan de transport de notre service public soit la variable d'ajustement de la SNCF pour la gestion de ses effectifs et vienne pénaliser les usagers dont les trains ne partent pas ». Une indemnisation des usagers pour leur abonnement du mois de mars 2016, comme cela avait été le cas en 2015, a été décidée en compensation des dysfonctionnements subis sur toutes les lignes ces dernières semaines.
Cette indemnisation concernera les abonnés du Ter de toutes les lignes sur le territoire aquitain, sans exception. Il s'agira d'une remise de 50% sur le prix de leur abonnement au mois de mars 2016. Les abonnés mensuels et annuels bénéficieront automatiquement de cette remise.
L'organisation d'une réunion spécifique entre la Région, la SNCF et l'Établissement public de sécurité ferroviaire (EPSF) aura lieu pour assurer les circulations de train sur les axes Bayonne - Saint-Jean-Pied-de-Port et Pau - Oloron. Enfin, une rencontre avec les associations d'usagers sera programmée très prochainement pour faire le point sur la situation des Ter en 2016.

En mai, l'ouverture
de l'Atelier-Brocante de Mortagne

Réunissant une association d'antiquaires, de brocanteurs et d'artistes en un même lieu, l'ancienne Minoterie de la Rive, l'Atelier Brocante de Mortagne ouvrira ses portes à la mi-mai apportant à ce bourg touristique un nouveau centre d'animation.

L'écrivain Jean-Marc Soyez, rendu célèbre par "Le Créa", avait craqué pour Mortagne, village enserré dans des falaises crayeuses où règne une ambiance particulière façonnée par le temps. Autrefois, sur le large estuaire, voguaient des gabares ; les voix fortes des pêcheurs et des minotiers sont encore audibles en cet endroit qui unit la ville haute au port, entre terre et eau, marais et lumière. Et d'ajouter, un brin taquin, « ne dites pas trop que c'est beau, nous serions envahis par les touristes ! ». Nombreux, en effet, ont succombé aux charmes de cette région qui respire l'évasion tout en gardant une subtile intimité.

Avec les ans, les grandes activités portuaires de Mortagne ont cessé pour ne conserver que les bateaux, professionnels ou d'agrément. C'est ainsi que la grande Minoterie Fleury, située sur la Rive, a fermé ses portes. Anne Sophie Stragier et Yves Lallemant, qui viennent d'acquérir ce vaste corps de bâtiments, ont été séduits par une proposition de Dominique Branchut et Philippe Chevallier, antiquaires qui possèdent un stand au célèbre Passage à Bordeaux, dans le quartier Saint-Michel. Selon le même principe, pourquoi ne pas installer à Mortagne un collectif d'antiquaires, brocanteurs et artistes ? Les propriétaires ont trouvé le projet intéressant.

Samedi matin à la mairie de Mortagne, les intéressés - une dizaine - se sont réunis pour constituer une nouvelle association baptisée "Atelier-Brocante de Mortagne". Il y avait autour de la table Gilles, originaire de Lorignac « marchand au Passage depuis six ans » et créateur d'un café-brocante à Clion ; Marie-Ange, sa compagne, sage-femme qui travaille à l'hôpital Pellegrin et partage les activités de Gilles ; Pierre, peintre, habitant Grézac ; Martine « brocanteuse depuis 2008 » demeurant à Saint-Georges des Coteaux ; Stéphane le Saintais, exposant au Passage ; Geneviève, spécialiste des patines de meubles, motivée par « cette nouvelle initiative » ; Jack, retraité du Ministère de la Justice habitant Jonzac, passionné par la brocante ; Marie, qui a repris l'affaire de son mari et dont le fils est peintre et enfin Dominique de Champagnolles, une habituée du Passage Saint-Michel dans la capitale girondine.

Réunion à Mortagne samedi matin

Durant la matinée, les participants ont défini les statuts et discuté de la mise en œuvre de l'association sous le regard attentif d'Anne-Sophie Stragier qui réalise des travaux de rénovation et d'agencement de l'immeuble. La superficie à partager est vaste, quelque 132 m2. Les portes de ce nouvel espace devrait ouvrir à la mi-mai. On y trouvera à la fois du mobilier ancien et contemporain, des objets et des expositions diverses et variées. Il est prévu d'accueillir le public jusqu'en septembre (six jours sur sept) puis du vendredi au lundi durant l'hiver.
Moult détails sont à régler. Nous ne doutons pas que cette équipe va s'activer durant les prochains mois pour une superbe inauguration aux beaux jours !

• Le bureau a été élu : Présidente Marie Laplagne, président adjoint Pierre Briffault, secrétaire Dominique Branchut, trésorier Jack Ros.

Jack Ros, trésorier, Marie Laplagne, présidente et Dominique Branchut, secrétaire
A droite, Pierre Briffault, vice-président
Un peu d'histoire
La meunerie à la Rive (source : Conservatoire de l'Estuaire)



À la fin du Premier Empire, en 1814, l’Annuaire historique et statistique du département de la Charente Inférieure dénombrait deux moulins à eau (le moulin de Fondevine et le moulin de La Rive) et dix-huit moulins à vent.
Lors de l'expansion industrielle, les minotiers développèrent leurs activités. La minoterie Vérat y oc­cupa le rôle principal. Le dossier établi par l’Inventaire Régional du Patrimoine Industriel indique que la minoterie a été agrandie par deux fois, la dernière fois en 1909 ainsi qu’on peut le constater aujourd’hui à son fronton. Le bâtiment était destiné au traitement du son. La capacité de mouture était, semble-t-il, de 325 quintaux par jour. Avec le grain des agriculteurs de la région, la minoterie était approvisionnée à partir de Bordeaux par gabares, qui emportaient en retour la farine vers le Médoc et vers Bordeaux.
Dans les années 1930, la minoterie Vérat-Dugoujon possédait deux gabares, le Jacques dont le patron était Alfred des­ noyers, et le Papillon dont le patron était M. Berton.
L’organigramme de l’usine était composé d’un directeur (M. Boisseau, puis M. Chotard, M. Riffaud, M. Linhardt et enfin Jean-Pierre Fleuri qui fut le dernier propriétaire de l’usine), d’un chef meunier (M. Roussary père, entré à l’usine dans les années 1920, fera pendant 40 ans car­rière à l’usine ; son fils lui succèdera). Le personnel était composé d'une vingtaine d’ouvriers, de manutentionnaires et plus tard de chauffeurs. L’usine employait aussi des femmes, trois ou quatre, pour raccommo­der les sacs de farine en toile de jute ; Louise Prunt sera la dernière d’entre elles. La minoterie était le plus gros employeur de la commune, « ça faisait vivre beaucoup de gens » souligne-t-on dans le village. Madame Fleuri continuait d’habiter la Rive tandis que sa fille et son gendre habitaient la Charmille. Presque la totalité des maisons du quai appartenait à l’usine.Au cours des décennies, l’activité de l’entreprise s’est transformée. Pendant la Deuxième Guerre mondiale, une partie de la production fut réquisitionnée par la Wehr­macht. En 1944, une action de ravitaillement par mer des troupes allemandes encerclées à Royan entraîna un bombardement de représailles sur la Rive.
À partir des années 1950, le commerce par bateau disparut, les livraisons s’opérèrent alors par voie terrestre.
Les transformations de l’industrie agroalimentaire en France et en Europe imposèrent des modifications de l’organisation de l’entreprise. En 1969, la Société des Moulins de l’Estuaire est créée en association avec la minote­rie Jacques Chevalier des Monards : désormais toute la fabrication s’effectue à Mortagne. Presque vingt ans après, l’entreprise est vendue à Gers-Farine qui n’y assure plus de fabrication et en 2008 l’activité commerciale cesse.
Avec l'ouverture de l'Atelier Brocante, la Minoterie s'apprête à connaître un renouveau, non plus industriel mais culturel et commercial !