dimanche 17 juillet 2016

Ce soir à Jonzac, Lisa Simone, l'Ensemble national de reggae et Alpha Blondy !

Après la tragédie de Nice, Claude Belot, maire de Jonzac, aurait pu choisir d'annuler les concerts de Drôles de Rue des 16 et 17 juillet, mais n'est-ce pas en restant debout qu'un peuple démontre sa volonté d'avancer ? Le préfet, Eric Jalon, a déclaré qu'il n'était pas à prévoir d'annulation systématique : « Cette décision est à l'initiative des organisateurs ». Jonzac a donc maintenu ses rendez-vous.
Samedi soir, un nombreux public, réuni place du château, a vibré avec MusiJack'z Factory (ensemble made in Chevanceaux), Debout sur le Zinc, Electro Deluxe et l'Ensemble National de Reggae. Ce soir, on remet ça avec un nouveau plateau ! 



 • Au centre du renouveau de la scène soul, à la frontière entre groove et jazz, Electro Deluxe prend racine entre héritage et modernité, explorant les frontières musicales sans se soucier des limites ni des étiquettes !








• DIMANCHE 17 JUILLET :

Ensemble national de reggae

L’Ensemble National de Reggae est un projet carrément original puisque c’est le premier groupe de reggae qui marche ! J’entends par là qu’il peut jouer en fixe ou en déambulatoire, sur scène ou dans la rue…
« Un groupe qui marche ? Mais c’est une fanfare ! » direz vous… et bien non, car pour s’appeler fanfare, il ne faut que des cuivres et des percus ! Or, l’ENR est un vrai groupe de reggae composé d’un chanteur à la voix extraordinaire et de talentueux musiciens : un bassiste (avec lequel ils ne doivent pas s’ennuyer … petit clin d’œil à Omar), un guitariste, une section de 4 cuivres, et deux batteurs. Techniquement, le groupe est accompagné par une sono mobile et autonome en électricité où tous les musiciens sont sonorisés avec des micros sans fil.
Baptisé « Reggae Mobil System », cette sono est gérée par un ingénieur du son qui pilote tout ça en wifi sur une tablette, ce qui le rend, tout comme les musiciens, mobile et autonome ! Dans la rue ou sur scène, c’est pour être au plus près du public que l’ENR a été conçu !
Bref, une formule unique en son genre qui vous entraine dans une ambiance dansante et festive… un véritable partage de good vibes !A l’origine du projet, Jean Guiet saxophoniste, arrangeur (Mama Zourit, Pédibus Orchestra, Some Style Band, Le Baron de Goutière, Déclic Circus, Same Blood, Klem Coffee) et Boris Moncade , batteur (Some Style Band, Gaindé, Same Blood, Sunsplash, Seyni and Yeliba, Déclic circus, Pédibus Orchestra, Rabsta Family). L’idée de départ était de créer une fanfare reggae reprenant exclusivement les plus grands standards afin de rendre hommage aux artistes qui ont donné ses lettres de noblesse au reggae et de donner l’occasion au public d’entendre à nouveau ces hits avec des musiciens en live ! Puis, comme on l’a vu plus haut, c’est devenu un peu plus qu’une fanfare…
Le groupe a été créé en août 2015 et a fait sa première et unique sortie de l’année au Reggae Sun Ska! Mais c’est depuis le mois d’avril 2016 que l’ENR est vraiment en marche !

Lisa Simone : faire frémir le public !

C’est l’histoire d’une reconnaissance obtenue sur le tard et sur scène avant tout. Une histoire d’amour comme on en voit rarement entre une artiste et son public: des concerts qui s’enchaînent, le bouche-à-oreille qui vaut pour principale promotion. Une histoire « à l’ancienne ».
1000 vies ! Fille de Nina Simone, Lisa a eu une trajectoire singulière. Ballotée d’un continent à l’autre dans son enfance - au gré des péripéties de son illustre mère, Lisa sort de l’orbite maternelle pour intégrer l’US Air Force. Vétéran de la guerre en Irak, elle bifurque et se retrouve à accompagner la star hispanophone Raphael dans le monde entier pendant quelques années. La reconnaissance aux Etats-Unis viendra un peu plus tard avec le groupe phare du courant acid-jazz Liquid Soul (nommé aux Grammy Awards). Le chemin de la scène se faisant de plus en plus impérieux, c’est à Broadway que celle qui se fait appeler Simone prend son véritable envol. C’est là qu’elle y apprend véritablement le « métier ». Un vrai sacerdoce. Se produire quotidiennement, faire frémir le public peu importe l’humeur et le moment.
Une erreur s'est produite.
Essayez de regarder cette vidéo sur www.youtube.com, ou activez JavaScript dans votre navigateur si ce n'est pas déjà le cas.


 Alpha Blondy : Positive Energy

Depuis ses débuts dans les années 1980 avec le hit panafricain « Opération Coup De Poing (Brigadier Sabari) », Alpha Blondy a pour habitude de livrer à ses fans du reggae de qualité. Le contrat de confiance qui le lie à son public est une fois de plus rempli avec brio : Positive Energy s’impose d’emblée comme un grand cru. « C’est vraiment l’album des featurings ! » s’exclame Alpha pour évoquer ces douze nouvelles chansons. Et de fait, il y a du beau monde : deux pointures jamaïcaines (Ijahman sur « Rainbow In The Sky » et Tarrus Riley sur « Freedom »), le boss du zouk Jacob Desvarieux sur « N’Teritche » et une jeune chanteuse congolaise prometteuse, Pierrette Adams, sur « Séchez Vos Larmes ». Plus un trio de choc sur « Allah Tano » : le Tunisien Nawfel, le Marocain Assim et l’Ivoirien Ismaël Isaac. Un titre fort dédié à la grand-mère d’Alpha, un titre spirituel aussi : « Ça montre que l’Islam n’est pas la propriété de quelques violents. Histoire de dire qu’on peut parler de Dieu et d’amour sans forcément faire saigner » résume-t-il.
Alpha Blondy est une figure incontournable du reggae africain mais aussi du reggae mondial. Originaire de Côte d'Ivoire où il vit toujours aujourd'hui, il se fera très vite remarquer de par l'originalité de son reggae et la tonalité de ses textes qui vont secouer l'Afrique de l'Ouest. Comme si un vent mystique allait pour toujours envelopper la Côte d'Ivoire des années 80.
Nous fêterons aussi les 30 ans du morceau phare « Jérusalem . Fin 86 sort "Jérusalem", album enregistré dans les célèbres studios Tuff Gong en Jamaïque en compagnie, une nouvelle fois, des Wailers.
A sa manière, Alpha Blondy prône un certain œcuménisme, mettant en avant cette fois-ci la Torah, après le Coran et la Bible. Lors d'un passage au Maroc en juillet 86, il chante face à un public arabe les paroles en hébreu de "Jérusalem". Ce qui pourrait paraître comme étant de la provocation, n'est en fait qu'un désir incroyable de rassembler et de réconcilier les hommes entre eux. Hélas tellement d’actualité.



• Déambulation « cœur de ville »
Galeries Noires, Chemin de Ronde :
« la Galerie des Glaces »
Installations végétales et récupération de matériaux par les ateliers de la Saintonge fleurie de la Haute Saintonge, sous la forme d’un atelier de Land Art à découvrir lors des deux soirées proposées.

• Rue de Champagnac :
 « la Galerie de l’Artpalette »

Installations galerie d’art photos, des visuels des éditions passées de Drôles de rues avec déambulation, mise en lumières et « one man band » avec Stompin’ Joe 
Place de la République

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Pourtant j'ai entendu le Président de la République décréter un deuil national de trois jours, Jonzac n'est pas concerné?
Lorsque vous subissez un décès dans votre famille ou lorsque l'un de vos proches est dans le malheur comme celui d'avoir été écrabouillé par un chauffard par exemple votre refuge est-il d'aller, à la fois vous divertir tout en même temps défier un ennemi qui ne manquera pas de frapper encore?
Il y a un temps pour tout, la peine ça se partage en intime communion avec l'Autre.
Autant dire que des contrats sont signés, qu'il convient de les honorer et de "passer par la caisse".
C'est moins hypocrite!

canardo a dit…

Si anonyme veut bien rester chez lui, personne ne l'oblige à sortir. Ni a commenter de son fiel...