vendredi 7 octobre 2016

Détournement d'argent à l'Ecole des arts de Haute Saintonge : la comptable condamnée à deux ans de prison avec sursis et à rembourser 94815 euros

P. G., ancienne directrice administrative de l'Ecole des Arts de Haute Saintonge, vient d'être condamnée par le Tribunal pour détournement de fonds à l'Ecole des Arts.

L'école des arts de Haute Saintonge
Rappelez-vous, il y a quelques années, l'affaire avait fait grand bruit : la comptable de l'Ecole des arts, structure implantée à Saint-Germain de Lusignan près de Jonzac, avait détourné de l'argent, d'où son licenciement. A l'époque, il se disait tout et n'importe quoi. Claude Révolte, alors président de l'association, avait fait les frais de ces agitations. Remercié par le président de la Communauté de communes, Claude Belot avait alors nommé un autre responsable. Meurtri, Claude Révolte, pourtant créateur de cette école de musique, s'était alors recentré sur les Eurochestries, non sans garder un sentiment d'injustice au fond du cœur. « On a fait croire que je jetais l'argent par les fenêtres. J'ai été pointé du doigt, sali. Quand les malversations de la comptable ont été dévoilées, force a été de constater que je n'étais pas à l'origine des déséquilibres financiers »


Historique : La situation en 2012 
à travers un article publié en octobre :

• Jonzac : L’École des Arts en redressement judiciaire

Ces derniers temps, c’était un peu l’affolement à l’École des Arts de Haute-Saintonge où les salaires n’étaient plus versés. La situation a retrouvé son équilibre dans l’attente de la désignation d’un repreneur…

On dit souvent que la musique adoucit les mœurs. L’École des Arts de Saint-Germain de Lusignan, qui enseigne la musique en particulier, vit le cas contraire. En effet, elle traverse une période assez perturbée depuis que sa comptable a été licenciée pour détournement d’argent (une somme assez importante).
Conséquence, l’école a été mise en cessation de paiement le 31 août dernier. Une enquête en profondeur sur plusieurs années de fonctionnement a été ouverte et comme l’association n’est pas au meilleur de sa forme, elle a été placée en redressement judiciaire.

Ceci explique pourquoi les 29 salariés, professeurs et personnel, ont dû attendre, pour être payés au mois d’août, l’intervention du fonds de garantie. Les salaires de septembre sont en cours : «  ils devraient être versés dans les jours qui viennent  » souligne le président Maurice Poulain. Chaque mois, la masse salariale se situe entre 17 000 et 20 000  euros. Les cours ont repris le 19 septembre dernier. Comme à l’habitude, les inscriptions s’échelonneront sur l’ensemble du premier trimestre. Une procédure judiciaire étant en cours, le sort de l’École des Arts sera étudié par le Tribunal de Saintes dans quelques semaines.

Sur les rangs, se trouve un repreneur, la Communauté de Communes de Haute-Saintonge, mais il se peut que le bureau actuel soit autorisé à continuer ses activités. Claude Belot, président de la CDCHS, estime pour sa part qu’une forme associative n’est plus adaptée à l’importance de l’École des Arts. Ce sera au juge de trancher…

• Octobre 2016 :

Depuis, l'Ecole des arts est effectivement chapeautée par la Communauté de communes. L'affaire des détournements de trésorerie vient d'être jugée. La comptable P. G. a été reconnue coupable des faits qui lui étaient reprochés. Elle a été condamnée à deux ans de prison avec sursis, à rembourser la somme de 94815 euros ainsi qu'à un euro symbolique à verser à la CDCHS.

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