jeudi 23 novembre 2017

Marcillac : Christelle Brauer a vraisemblablement mis fin à ses jours

Vendredi dernier, le corps de Christelle Brauer, conseillère municipale à Marcillac en Gironde, était retrouvé dans les bois, au lieudit La Croisée, sur la commune de Jussas près de Montendre (Charente-Maritime). Les premiers résultats de l'autopsie révèlent qu'elle n'a pas été brutalisée...

La commune de Marcillac est en deuil
Après plusieurs jours d’angoisse et d’investigation, cette découverte a plongé sa famille et la population dans la consternation. Une autopsie a été pratiquée lundi dernier par l’Institut de médecine légale de Poitiers. Les premiers résultats font apparaître que Christelle Brauer n’a pas subi de brutalité et n’a pas été violée. Il ne s’agit donc pas d’un acte criminel, hypothèse qui avait été émise initialement. L’analyse toxicologique permettra de dire, dans les jours prochains, quels sont les médicaments que cette femme de 41 ans aurait pu prendre afin de mettre fin à ses jours.

Aujourd’hui, les interrogations sont grandes tant par la brutalité de cette disparition que par les causes qui l'ont provoquée. « Pour nous, ce suicide restera incompréhensible jusqu’au bout. Au Centre social de Libourne où elle travaillait, c’est la même chose. J’ai eu le maire en ligne, nous ignorons ce qui s’est passé. Idem pour ses collègues qui l’appréciaient » remarque le maire de Marcillac, Philippe Labrieux. La famille est dans la même impasse. Christelle était mariée et mère de deux enfants dont elle s’est toujours occupée avec attention : « Le jour de son geste fatal, elle se trouvait à la médiathèque dans la matinée. Elle est rentrée déjeuner avec son mari, les enfants étant à l’école. Elle a déclaré qu’elle allait ramener la clé à la mairie et qu’ensuite elle irait marcher. Elle a demandé à l’un des bénévoles de garder la médiathèque à sa place et par SMS, elle a écrit à son époux "je reviens" » souligne le premier magistrat. Sauf que Christelle Brauer n’avait pas pour habitude de se promener dans les bois de Jussas…
Dans la région, cette affaire suscite beaucoup d’émotion et que dire de la souffrance de ses proches. La date de ses obsèques n’est pas encore connue. Elle sera communiqué prochainement. ll est à noter, étrange coïncidence et n'ayant aucune relation, qu’à la même période, la secrétaire de mairie de Niel-les-Saintes, Linda Cadet, s’est pendue dans la mairie…

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Ayant vécu cette situation avec mon mari alors âgé de 44 ans il y a 25 ans je peux dire que c’est difficile de ne pas se culpabiliser.
Les personnes qui ont vraiment l’intention de mettre fin à leurs jours n’en parlent jamais. Celles qui en parlent en principe ce ne sont que des menaces.
Je plains la famille, surtout le mari et les enfants de cette jeune femme car on n’oublie jamais. Mon mari n’a pas laissé de lettre pour expliquer son acte. Ce qui est le cas aussi de la part de cette jeune femme apparemment. Dur, très dur....
RIP Madame .