mercredi 31 janvier 2018

Chaque mois, une plante à découvrir : la pâquerette

Nouvelle rubrique ! Benoît Perret, créateur de jardins et auteur de l'ouvrage  "les plantes comestibles de nos jardins" présentera, chaque mois, une plante sauvage à découvrir. Pour le mois de janvier, il a choisi la pâquerette.

• En janvier, la végétation sauvage est au repos. Les plantes vivaces se tapissent au sol pour moins souffrir de la rigueur hivernale. C’est une période où les plantes sauvages sont très discrètes en l’absence de leurs fleurs qui les démarquent en d’autres saisons de la végétation avoisinante. Pourtant, quelques irréductibles parviennent à fleurir au plus froid de l’hiver.

C’est notamment le cas de la très célèbre « Pâquerette » qui, contrairement à son nom, ne fleurit pas seulement à Pâques, mais potentiellement toute l’année. La Pâquerette est très commune dans les parcs et jardins des plaines de France. Elle forme souvent de vastes colonies, ce qui la rend plus facile à cueillir. Les feuilles en rosette sont appliquées contre sol. Elles sont ovales, plus ou moins dentées, et d’un beau vert luisant.
Si le temps n’est pas trop froid, la Pâquerette fleurira ça-et-là. On cueillera alors délicatement les petits capitules composés de fleurs blanches à la périphérie et de fleurs jaunes au centre. On prélèvera à l’aide d’une paire de ciseau une plus grande quantité de feuilles, sans en abuser toutefois car elles peuvent être plus ou moins âpres. Dans l’assiette…
Les jeunes feuilles fraîches s’ajoutent aux salades qu'elles aromatisent légèrement. Il est déconseillé de les consommer seules car elles peuvent être âpres et irritantes pour la gorge. On peut aussi les cuire en soupe, en légume ou à la vapeur pour limiter ce phénomène. Certains conservent les boutons floraux dans du vinaigre, comme les câpres.

Les fleurs, quant à elles, s'ajoutent aux salades qu'elles décorent magnifiquement. On peut aussi les " grappiller " dans son jardin, telles quelles. Elles sont parfumées et rafraîchissantes. Toute la plante est aromatique. Capitules avec fleurs ligulées blanches à la périphérie et tubulées jaunes au centre. Le bord des fleurs blanches est souvent pourpré.

•  Les vertus : La Pâquerette est riche en calcium (190 mg pour 100 g contre 120 mg pour 100 g de lait !), en potassium et en vitamine C. Elle est tonique, expectorante et elle facilite l’élimination des toxines de l’organisme (action dépurative). On peut appliquer une infusion tiède de la plante fraîche sur la peau pour l’adoucir et la rendre plus belle. Le nom latin de la Pâquerette est Bellis perennis que l’on traduira par « beauté pérenne » !


Jonzac : le repas des anciens en photos !

Organisé l'autre samedi, ce repas offert traditionnellement aux anciens de la commune avait attiré de nombreux convives dans le nouveau centre des congrès. Vin du vignoble municipal à l'apéritif, menu soigné, service dynamique et danse avec l'orchestre de Myriam ont contribué à la réussite de cette rencontre.
















Saintes : bientôt, vous embarquerez à bord d’un Carrousel musical extraordinaire !

La cité musicale va-t-elle inspirer le Mont Saint-Michel ?

Lors des vœux organisés vendredi dernier, Annie Millot, vice-président de l’association de l’Abbaye aux Dames, a annoncé une bonne nouvelle pour la cité musicale. Outre son Festival emblématique, l’installation du Carrousel, manège unique au monde qui suit le tempo des différentes musiques diffusées, sera inauguré en avril prochain. 



Fin mars, le carrousel sera installé dans la cour de l'Abbaye aux Dames
En janvier, l’Abbaye aux Dames a un rituel. Chaque participant apporte des victuailles pour fêter la nouvelle année. Elles sont partagées en évoquant les événements qui ponctueront 2018, dont le moment le plus important sera le Festival. Mais pas seulement. Depuis 2016, les innovations se succèdent avec, en premier lieu, "Musicaventure", concept à la fois musical et historique accompagnant la visite des lieux. Dans quelques mois, viendra le tour du Carrousel…


Annie Millot, vice-présidente
Les amis de la cité musicale
En l’absence de Philippe Terville, Annie Millot, vice-présidente, a dressé le bilan de l’année écoulée  : « nous retiendrons principalement un excellent Festival qui nous a comblés sur le plan musical. Il a rencontré une véritable adhésion avec une fréquentation en augmentation de 8%, apportant une grande satisfaction de notre trésorier pour le chiffre d’affaires atteint ! D’autre part, la fréquentation touristique du site a connu une évolution de 25 % environ en raison des Voyages Sonores inaugurés en juin 2016 ».

2018 propose de nombreux rendez-vous : l’inauguration du Carrousel le 14 avril, la Fête de l’Abbaye le 26 mai, le Festival à partir du 13 juillet et les manifestations tout au long de la saison : concerts, expositions, dégustations-découvertes du dimanche matin. Les objectifs poursuivis sont rayonnement, innovation, recherche de l’autonomie financière. Parmi les initiatives, sont à citer le partenariat avec la Haute Ecole de musique de Berne et la Fondation Palazetto Bru Zane à Venise pour le Jeune Orchestre de l’Abbaye ; le développement d’Erasmus, programme européen de mobilités qui permet des échanges avec des institutions culturelles sur des projets de médiation pour les publics adultes et des projets innovants de mise en valeur du patrimoine. 
« Les Voyages Sonores reçoivent un accueil enthousiaste des visiteurs de l’abbaye. Ils ont suscité un tel niveau d’intérêt auprès de partenaires potentiels sur le plan national qu’une société de projet est en cours de constitution entre l’Abbaye, les membres du consortium et le Centre des Monuments Nationaux pour permettre le développement du concept dans des sites prestigieux tels que le Mont Saint-Michel, les tours de La Rochelle » se réjouit la responsable.
Et d’ajouter : « L’Abbaye aux Dames coordonne un projet européen combinant recherche musicale, innovation numérique, création de matériel pédagogique et médiation culturelle, qui devrait aboutir à la création des cabinets musicaux, un des modules prévus dans le programme Musicaventure. Une bonne partie de son financement sera assurée par le fonds Creative Europe. Des institutions, dont l’Université de Bourgogne, des entreprises françaises, italiennes, allemandes, anglaises et un festival tunisien sont associés ».

Le Carrousel : un ensemble extraordinaire à découvrir prochainement 
(technologies digitales et numériques)
Enfin, comment ne pas parler de l’enfant prodige, le Carrousel : «  Vous allez être étonnés et même "scotchés" par les trésors d’inventivité développés dans la conception de ce Carrousel et son Bazilik légendaire. Ce manège magique permettra aux petits et aux grands d’exercer leur imagination et de devenir créateurs d’une œuvre collective qui accompagnera sa mise en mouvement. Il sera installé dans la cour au mois de mars prochain et dès le 7 avril, vous pourrez essayer de dompter le monstre qui n’est d’ailleurs pas insensible aux dons, toujours possibles et bénéfiques à sa santé financière ! ». Sourires dans l’assistance…

Annie Millot conclut son intervention en remerciant les partenaires qui contribuent au développement culturel de la cité musicale : l’Office de tourisme, le conservatoire de musique de Saintes, Coconut Music, le Gallia théâtre, la paroisse St Pallais, les collectivités locales, les services de l’Etat, sans oublier les bénévoles qui apportent leur soutien à l’équipe professionnelle tout au long de l’année.
 Enfin, avec le Centre social Belle Rive,  se déroulera prochainement l’opération « réinventer les jardins de l’Abbaye », action inscrite dans le programme Musicaventure. 


Cette rencontre sympathique se termina par l’allocution d’Odile Pradem-Faure, directrice, et la présentation du Carrousel par Frédéric Saint-Pol.


Odile Pradem Faure, directrice
Frédéric Saint-Pol a présenté le Carrousel aux côtés de 
Stephan Maciejewski, directeur artistique
• Musicaventure fait un tabac sous l’égide de son comité de pilotage, consortium composé de Narrative pour le récit, des architectes Aubry et Guiguet et Modulo pour le numérique. 



• Le carrousel musical : Ludique et convivial pour aborder la musique !


Petits et grands, vous embarquez bientôt à bord d’un manège magique habité par le « Bazilik », un dragon à tête de coq et queue de serpent : c’est le carrousel musical !
Prenez place face aux instruments qui sont intégrés dans le corps du « Bazilik » et à vous de jouer ! Tirez sur les cordes, appuyez sur les claviers, frappez les percussions. Laissez libre cours à votre imagination au sein de l’orchestre fantastique. Le « Bazilik » mixe votre création collective et vous livre son interprétation : il se met en mouvement, danse, virevolte au rythme de votre musique ! Après Musicaventure, l’innovation se poursuit en 2018 ! La construction du Carrousel débutera en février à Nantes (ateliers Métalobil), puis les éléments seront assemblés dans la cour de l’Abbaye aux Dames fin mars. Ouverture au public 7 avril. Inauguration le 14 avril.
 



Un concept avant-gardiste. Créé par le Campus de l'Image d'Angoulême, le praxinoscope roman est un lustre animé placé au dessus des passagers du Carrousel. A voir prochainement !
• L’Abbaye aux Dames remercie les 117 donateurs (de 10 à 2500 euros) qui ont participé au financement du Carrousel. Les fonds collectés permettront de créer les 24 instruments numériques sur le corps du Bazilik, afin qu'il révèle tous les mystères de la musique. Chaque poste instrumental coûte 1250 €.
Si vous souhaitez faire un don pour aider la cité musicale dans ses innovations, tout renseignement au 05 46 97 48 35

mardi 30 janvier 2018

EHPAD en difficulté : Mise en place, par l'ARS Nouvelle-Aquitaine, d'un plan d’accompagnement et de moyens

Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé a détaillé, vendredi 26 janvier, un ensemble de mesures en faveur des établissements accueillant des personnes âgées dépendantes (EHPAD). Soutien financier, aides et conseils pour une meilleure organisation, qualité de vie au travail des personnels et qualité de la prise en charge des résidents sont les quatre axes du plan d’action qu’a annoncé la ministre.

 
L’ARS est pleinement consciente des difficultés concrètes des professionnels, engagés et compétents, qui accompagnent au quotidien les personnes âgées au sein des 881 EHPAD de la région. La dépendance, la perte d’autonomie augmentent en lien avec le vieillissement de la population (1 personne sur 6 aura plus de 75 ans en 2040 en Nouvelle-Aquitaine).
La qualité de vie au travail des personnels en EHPAD est la condition essentielle de la qualité de la prise en charge des personnes âgées dépendantes. L’ARS Nouvelle-Aquitaine agit donc aux côtés des résidents et des personnels des EHPAD pour soutenir les établissements en difficulté, mais aussi valoriser la qualité des soins et des accompagnements au sein de ces établissements.

Pour faire face à ces enjeux, l’ARS Nouvelle-Aquitaine mobilise tous les leviers à sa disposition :
· Des moyens financiers ayant permis des créations de places nouvelles en EHPAD,
· Des moyens financiers visant à renforcer le nombre des personnels au sein des établissements,
· Des actions visant à mieux garantir la qualité et la sécurité de l’accueil et de la prise en charge des personnes,
· Des actions pour valoriser les savoir-faire des personnels et agir pour une meilleure qualité de vie au travail.

Des moyens financiers ayant permis de créer, depuis 2012, 5 344 places nouvelles en EHPAD, mais probablement insuffisants
 
Entre 2012 et 2016, 5 344 places nouvelles ont été créées ce qui correspond à plus de 600 nouveaux postes soignants. Entre 2018 et 2021, il est prévu à ce jour de créer plus de 1300 places d’hébergement permanent en EHPAD ; soit près de 216 ETP (équivalent temps plein) de personnels soignants supplémentaires.
Ces places nouvelles en EHPAD permettront en partie de répondre aux besoins et attentes des personnes âgées bien qu’il faille reconnaître que, selon les territoires en région, une insuffisance de places pourra se manifester.

Des moyens financiers nouveaux engagés chaque année visant à renforcer les équipes de personnels au sein des établissements
 
Depuis 2012/2013, 123,2 millions d’euros de financements nouveaux ont été attribués aux EHPAD de Nouvelle- Aquitaine afin de renforcer prioritairement les moyens en personnel soignant. Cela a permis de créer plus de 16 000 postes de personnels soignants (aides-soignants, infirmiers, médecin coordonnateur) ; soit en moyenne 20 postes par EHPAD sur les 5 dernières années.
Pour autant, il existe encore des tensions fortes dans plusieurs EHPAD de Nouvelle-Aquitaine se traduisant concrètement par des difficultés relatives au rythme des actes professionnels, à l’épuisement des équipes, à l’absentéisme et au turn-over fragilisant la qualité et la sécurité de la prise en charge. C’est pour limiter ces difficultés supplémentaires que l’ARS Nouvelle-Aquitaine attribue en moyenne chaque année plus de 1,6 millions d’euros de crédits non pérennes à la demande des établissements pour les frais de remplacement de personnels et l’adaptation aux postes de travail. Cette aide ponctuelle n’est, pour autant, que l’un des éléments devant contribuer à aider au bon fonctionnement des établissements.

Des actions visant à garantir la qualité, la sécurité de l’accueil et de la prise en charge des personnes

Pour la seule année 2017, plus de 12 millions d’euros ont permis d’engager des actions innovantes visant à garantir la qualité et la sécurité de la prise en charge.
Cela a notamment permis de financer à hauteur de 2 millions d’euros, pour 125 EHPAD (15% des établissements, 8500 résidents en seront bénéficiaires), des postes d’ « IDE de nuit » (infirmière diplômée d’Etat) mutualisés entre établissement, avec au moins un dispositif dans 9 départements, venant ainsi compléter ce qui est déjà expérimenté dans le cadre des territoires du dispositif PAERPA. Egalement, le lancement en 2017 et pour 2 ans d’un programme régional « défi qualité et performance en EHPAD » à hauteur de 5 Millions d’euros pour 100 EHPAD visant à soutenir les actions d’amélioration de la prise en charge et des conditions de travail. Cette action sera renforcée dans les années à venir en fonction des besoins locaux.
Enfin, de nombreux EHPAD mettent en œuvre des pratiques relatives au « prendre soin » tant au niveau des approches sensorielles, de la qualité de la nutrition, que de la relation d’aide aux personnes en valorisant le respect de leur choix et de leur rythme de vie. Un appel à candidatures a déjà permis de sélectionner 25 EHPAD pour un montant de 2,5 millions d’euros par an.
 
Des actions pour valoriser les savoir-faire des personnels et agir pour une meilleure qualité de vie au travail

Pour valoriser l’expertise des personnels des EHPAD, l’ARS Nouvelle-Aquitaine a souhaité dès 2015 labelliser des EHPAD « Centres de ressources ». Cela permet notamment d’ouvrir les activités et prestations proposées par les équipes à des personnes âgées du territoire, renforcer la coopération avec les services et professionnels de proximité. C’est aussi changer l’image de l’EHPAD. Ce sont 4 millions d’euros attribués pour plus de 50 EHPAD. Cette action s’étendra dans les années à venir.
La qualité de la prise en charge passe également par un environnement architectural adapté. Ainsi, en fonction de l’état immobilier des EHPAD, l’ARS a pu accompagner une vingtaine d’EHPAD en 2017 pour un montant total d’aide à l’investissement de 14,8 millions d’euros.

Laurent Broquaire, président de l’Union des Commerçants de Jonzac : « la balle est dans notre camp. En premier lieu, rassembler, faire preuve d’initiatives, se regrouper »

Succédant à Nancy Salmon, Laurent Broquaire a été élu président de l'UCJ en mars 2017. Jeudi, lors de l’assemblée générale qui réunissait une quarantaine de participants, un bilan de l’année écoulée a été dressé. Le bureau ayant besoin de forces vives, une nouvelle rencontre aura lieu le 1er mars à 19 h 30 à la mairie de Jonzac. Y sont conviées toutes les personnes intéressées par le dynamisme du cœur de ville.
Laurent Broquaire répond à nos questions :


A l'automne 2017, l'UCJ a fêté ses 100 ans
• Comment se porte l’Union des Commerçants de Jonzac dont vous êtes président ?

En février 2017, personne ne se bousculait au portillon pour occuper la présidence. L’association fêtant ses 100 ans d’existence, il m’a semblé intéressant de célébrer cet événement. Je me suis donc présenté, d’une part parce que l’association a un rôle à jouer dans la vie de la cité, d’autre part pour élaborer un événement qui relaterait les tout débuts de l’association jusqu’à aujourd’hui.
Un conseil d’administration a été constitué où j’ai détaillé la manière dont j’envisageais le fonctionnement de l’UCJ. Le président ne pouvant pas tout faire, j’ai fait appel aux bonnes volontés qui désireraient s’investir dans l’organisation des animations. Personnellement, j’ai assumé les tâches administratives aux côtés de Thierry Jullion, trésorier, et Laetitia Detry, secrétaire. Je pense avoir réussi à élaborer une bonne structure. Le bureau a été soutenu par Laurence Agat, membre du CA, qui s’est occupée de la braderie. Elle a fait du bon travail.

• Combien avez-vous d’adhérents actuellement ? 

Nous avons 27 adhérents, chiffre en diminution. Je pense que nous devons revoir notre façon de fonctionner pour une meilleure mobilisation et efficacité. Il semble anormal, par exemple, que les banques, les grandes enseignes et groupes (Intermarché, Leclerc, Thermes, Casino, etc), acquittent la même cotisation de 120 euros qu’un simple commerçant. Un partenariat à nos manifestations serait plus significatif. En ce début de XXIe siècle, la donne a changé et nous ne pouvons plus évoluer sur des modèles anciens. Nous sommes arrivés à la fin d‘une histoire et devons en inventer une autre. On ne peut pas se contenter d’attendre des résultats en reproduisant des schémas qui ont fait leur temps ! Il faut être réactif. Personnellement, je n’ai peut-être pas été assez ambitieux et j’aurais souhaité autour du bureau une large mobilisation. Toutefois, qu’on se rassure, 2017 a été une bonne année avec des événements qui ont eu des retombées positives.
J’ai appris avec intérêt que la mairie avait créé une commission pour étudier l’avenir du centre ville. C’est important de plancher tous ensemble sur ces questions.

• Parmi les pistes innovantes, vous avez mis en secteur piétonnier la rue James Sclafer certains jours ?

En effet, comme pour la rue de Verdun, nous avons fait quelques tentatives rue James Sclafer et nous recommencerons car les commerçants y sont favorables les jours de marché. Il faut mener cette initiative dans la concertation.

Manifestation au marché de Jonzac en hommage aux 100 ans de l'association des commerçants
La recherche et la collecte des documents a été passionnante. Laurent Broquaire (à droite de la photo) a déjà présidé l’Union des Commerçants dans les années 2000, période où ont été créés les marchés nocturnes. A cette époque, l’association comptait une centaine d’adhérents.
Acte fondateur en 1917 ! le Président est alors Georges Alexandre
A gauche, Jean-Luc Garraud, dont la mère a été commerçante à Jonzac durant des décennies. Propriétaire de la boutique "Chantal", elle est la mémoire de la ville !
• Qu’avez-vous prévu cette année ? 

Les traditionnels rendez-vous, braderies de printemps et d’automne, marchés nocturnes et marché de Noël des métiers d’art. Durant les fêtes de Noël, place du château, avec l’association Les amis de Jonzac, Hervé Gourdet, sculpteur, a réalisé une œuvre qui sera installée au printemps dans le chemin de ronde, près de la fontaine. De telles actions, qui concilient art et histoire, sont à renouveler.

• L’une des priorités est de dynamiser le cœur de ville. Comment comptez-vous vous y prendre face aux grandes surfaces ?

Nous avons pleinement conscience des réalités. C’est le discours que j’ai tenu lors de l’assemblée générale : nous devons inventer et nous fédérer. Nous disposons d’atouts dans le centre ville que certains ne mesurent pas à leur juste valeur. Les marchés nocturnes, par exemple, attirent un nombre de visiteurs important de juin à septembre autour de la halle ; idem avec les curistes qui contribuent à l’économie. Le thermalisme est une manne pour la ville ; il profite également aux propriétaires qui proposent des locations.
Les soirs de marchés nocturnes, on peut imaginer une fermeture des magasins plus tardive. En ce qui concerne une ouverture plus souple des commerces, sans doute faudrait-il commencer par le créneau entre 12 h et 14 h, du 15 avril au 15 octobre. Je fais partie des commerçants qui le font et ces horaires drainent une clientèle. Ouvrir le dimanche, sujet largement débattu, peut s’envisager selon les commerces. Tout dépend de l’activité qu’on exerce ! Là encore, le dialogue est essentiel.

• Le centre des congrès devrait attirer un nombreux public qui intéressera forcément le centre ville…

Pour relier les Antilles au centre ville, une liaison piétonnière a été créée, sans oublier la navette Chaintrier qui propose une offre satisfaisante avec plusieurs arrêts. A une époque où l’environnement est important, pourquoi ne pas imaginer, de la part de la collectivité, un bus électrique pour desservir les différents lieux de la ville ?
Pour attirer des visiteurs, l’UCJ sait que le centre ville doit être attractif, séduisant. Il ne faut pas tout attendre de la mairie, la balle est dans notre camp. En premier lieu, rassembler, faire preuve d’initiatives, se regrouper. Aujourd’hui, les gens aiment se promener librement dans des secteurs où les voitures ne viendront pas perturber leurs promenades ou leurs achats.
A Jonzac, il existe par ailleurs un gros souci de signalisation. Les curistes ont souvent du mal à se repérer. Les parkings Paul Bert, Champ de foire, Place du 8 mai sont mal indiqués. Pour une bonne lisibilité, des panneaux d’information clairs seraient utiles. Compte-tenu du plan de circulation, il faut se mettre à la place des personnes qui n’ont jamais mis les pieds à Jonzac ! Certains trottoirs auraient également besoin d’être repensés.

• Etes-vous inquiet par la fermeture de certains commerces dans les rues des Carmes et Sadi Carnot ?

Si certains commerces ont fermé, d’autres ont ouvert avec des projets qui tiennent la route. Le Gouvernement actuel encourage le commerce et l’installation d’entreprises. Dans la rue Sadi Carnot, je pense à Bleu Banquise qui marche bien. Dans ce quartier, la municipalité a acquis, voici quelques années, des bâtiments qui sont aujourd’hui en mauvais état. Les détruire permettrait de libérer un passage et faciliterait la circulation piétonnière au sein du cœur historique de Jonzac.

• Pour débattre de tous ces sujets, vous organisez une nouvelle réunion jeudi 1er février ?

Rendez-vous jeudi 1er mars à 19 h 30 salle de la mairie de Jonzac. Les personnes intéressées par l’avenir du commerce jonzacais sont cordialement invitées.

Hervé Gourdet : sculpter la pierre sous le regard des passants !
• En fin d’année dernière, sur une initiative des Amis de Jonzac, Hervé Gourdet, tailleur de pierre, a réalisé une statue place du château sous le regard du public. Il s’agit d’une porteuse d’eau en hommage à la ville. Principe original : une souscription a été lancée pour financer cette œuvre. Elle sera installée prochainement près de la fontaine du chemin de ronde. Originaire de Meux, Hervé Gourdet a étudié au lycée Champlain de Royan avant de participer à des chantiers de restauration.

Au printemps, la porteuse d'eau sera installée près de la fontaine du chemin de ronde

lundi 29 janvier 2018

Saintes : 667 vestiges architecturaux du musée archéologique dirigés vers l'ex Trocante

• TRAVAUX DE DEPOSE DE LA COLLECTION LAPIDAIRE

Archives 2008 : réunion au musée lapidaire avec le chercheur Louis Maurin. 
Cadre antique impressionnant !
Ancien abattoir du XIXe siècle, le Musée lapidaire, en référence à la collection qu’il abrite depuis les années 1930, montre désormais des signes de fragilité.

A l’issue de trois études menées sur l’état du bâtiment et des collections, la Ville de Saintes et la Direction Régionale des Affaires Culturelles ont constaté la nécessité de déposer et de transférer la totalité des blocs antiques qui composent ce musée. Elément incontournable du patrimoine saintais, le musée abrite une collection lapidaire constituée de sculptures et d’ensembles architecturaux ayant appartenu à des monuments antiques publics (fûts de colonnes, chapiteaux, entablements, corniches) ou funéraires (mausolées, stèles, sarcophages).
De taille et de poids très variables, ces blocs architecturaux ont été dans leur majorité réutilisés pour la construction du rempart de la cité au IIIe siècle, avant d’en être extraits lors des fouilles du XVIIème au XIXe siècles. Ils sont assemblés par superposition ou juxtaposition, soutenus par des barres ou poutrelles métalliques désormais plus ou moins oxydées.
Afin de garantir un stockage de qualité, les locaux de l’ancienne Trocante ont fait l’objet de travaux préalables. Deux bâtiments du site sécurisés accueilleront bientôt les 667 blocs architecturaux.
Le chantier de dépose débute ce lundi 29 janvier et se décompose en deux phases :
- jusqu’au 9 février, le service des musées de la Ville s’occupera des 97 premiers blocs les plus accessibles,
- du 12 février jusqu’à fin avril, les 570 autres blocs seront déposés et transférés par l’entreprise Bovis Transports, spécialisée dans le transport d’œuvres d’art, assistée d’Anthony Quatreveau, restaurateur de sculptures agréé, qui fournira d’ici l’été un rapport final sur l’opération.



Durant toute la période du chantier, des visites seront organisées pour permettre au public de découvrir l’ensemble du processus, un jeudi tous les 15 jours à 15 h 30. La première est prévue le jeudi 8 février. Cette opération est l’occasion de poursuivre un important travail de recherche scientifique sur ces collections. Le service des musées de la Ville pourra notamment actualiser l’inventaire qui date de 1949.
Pendant la durée du chantier, la salle d’exposition consacrée à la vie quotidienne à Mediolanum est toujours ouverte au public.

Buste ((1er siècle)

A Jonzac, les curés font des miracles !

Samedi soir, au centre des congrès de Jonzac, le concert donné par la Tournée des Curés, a fait salle comble. La bande du père Christophe, prêtre à Sainte-Soulle, à l’origine de cette initiative au profit du denier du culte, a remporté un sacré succès !

Eclairages et effets spéciaux, ambiance !
Pour avoir une place dans l’amphithéâtre du centre des congrès, pourtant vaste, il valait mieux arriver tôt. En effet, les 600 sièges ont été pris d’assaut et les organisateurs ont (malheureusement) dû refuser des spectateurs. Preuve incontestable que la Tournée des Curés, initiée par le père Christophe de la Chanonie depuis quelques années en Charente-Maritime, attire la foule !
Et pour cause, le rendez-vous est original : prêtres musiciens, diacres et animateurs pastoraux montent sur scène pour offrir un vrai concert sur le modèle de la Tournée des Enfoirés. Histoire de rappeler que l’Eglise est comme les autres : les hommes qui la servent ont des passions qu’ils aiment partager avec le public. Tout le monde y met du sien puisque chaque interprétation est accompagnée de différentes expressions (danses, évolutions, sketches). A Jonzac, le père Sureau et François Bouchet assurent la présentation des morceaux, y glissant des messages évangéliques. « L’Église a besoin d’argent pour vivre. A nous d’imaginer une rencontre qui soit source d’un plaisir partagé, un moment de joie » expliquent les responsables. Mgr Colomb, de court passage, donne sa bénédiction.


Salle archi comble !
Mgr Colomb salue les spectateurs

Comme un faisceau tombé du ciel !
Cette année là de Claude François et ses Clodettes
Après Châtelaillon et Saintes, Jonzac est la dernière étape de la Tournée des Curés. Un concert varié succède aux facéties des deux vamps, Rosalie et Pétronille. Au programme, Daft Punk, Marc Lavoine, Pink Floyd, Claude François, Michel Berger, Jean-Jacques Goldman ou encore Bruno Mars. Douce ou branchée, l’ambiance est rythmée par la voix des chanteuses, la guitare du père Christophe, le saxophone, la batterie et les autres instruments.
L’entracte permet de collecter des fonds ; les corbeilles passent dans les rangs et les enveloppes sont prêtes…
Dans la salle, les spectateurs chantent, frappent des mains. En cette soirée fraternelle, personne ne se prend la tête ! Au final, on a tous quelque chose de TCD (Tournée des Curés). Michel Berger tombe à point : la profondeur de ses textes est plus que jamais d’actualité.
L’heure de se quitter arrive trop vite. Les bénévoles de la paroisse sont salués, de même que le groupe. Un dernier morceau pour la route « Hey Jude » des Beatles. « Prends une chanson triste et rends-la meilleure. Souviens-toi qu'il faut la mettre dans ton cœur. Après seulement, les choses iront mieux ». 

Hommage à l'Irlande
• Morale de l’histoire ? « Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots » : Martin Luther King.


Rosalie et Pétronille, les vamps
L’entrée au spectacle est gratuite. Dans le hall, sont vendus des tee-shirts et du vin, cuvée spéciale "Tournée des curés".

Tout pour la musique !
Les bénévoles de la paroisse à l'honneur
Hey Jude en final
Super ambiance !
Le père Christophe : la foi musicale pour mobiliser les foules !