vendredi 19 janvier 2018

Procès Richard Baron/Lucien Normandin contre le Crédit Agricole : le jugement du Tribunal leur est défavorable

Lucien Normandin et Richard Baron, responsables de l'Aremut, ne seront pas réintégrés en tant que sociétaires au Crédit Agricole de Saintes : ainsi en a décidé le Tribunal. Lutte du pot de terre contre le pot de fer ? Un appel n'est pas exclu

A l'annonce du départ vers Lagord du siège du Crédit Agricole, des manifestations avaient eu lieu. L'Aremut (association pour la reconquête du mutualisme) avait fait entendre sa voix, entraînant l'exclusion de deux sociétaires. D'où un procès : « le jugement du TGI de Saintes vient d'être publié et nous est défavorable. Nous attendons de connaître les attendus communiqués à notre avocat pour prendre une décision sur la suite à donner » 
souligne Lucien Normandin.
Rappel des faits : Richard Baron, président de l’AREMUT (Association pour la Reconquête du Mutualisme) et Lucien Normandin ont été "remerciés" par le Crédit Agricole quand ils ont manifesté leur mécontentement face au transfert du siège de cette banque de Saintes à Lagord. Leur sanction ? La Caisse locale les a rayés de la liste de leurs sociétaires. Choqués par la méthode, les deux hommes ont alors saisi la justice sur un point important : puisque le CA est toujours mutualiste (Crédit Agricole Mutuel), quel est le rôle exact des sociétaires, en sont-ils réduits à être des figurants ou peuvent-ils encore exprimer leurs opinions sur la gestion et les choix de l’organisme bancaire ?
Le 1er décembre dernier, le TGI de Saintes était chargé d'examiner cette délicate question. Le jugement vient d'être rendu : Richard Baron et Lucien Normandin ne retrouveront pas leur place au sein de cette banque qui a quitté Saintes sans état d'âme, semble-t-il...

• Dans le communiqué qui suit, ils expriment leur déception : « L’association AREMUT respecte, mais regrette la décision du TGI de Saintes qui approuve l’exclusion comme sociétaires de la coopérative Crédit Agricole de deux de ses membres. Cette décision apparaît d’autant plus surprenante au vu des plaidoiries développées lors de l’audience publique du 1er décembre.
Cette décision crée une nouvelle jurisprudence qui entre en contradiction  avec la loi de 1947 qui fait obligation aux coopérateurs (le Crédit Agricole est une coopérative) d’être solidaires dans le développement local. L’association continuera à militer pour la défense du mutualisme, pour que soient mises en œuvre de réelles compensations aux 270 emplois perdus par la délocalisation du siège de la Caisse Régionale ».

1 commentaire:

Anonyme a dit…

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