mercredi 14 mars 2018

La Mirambelle : une maison de retraite où l’on privilégie la qualité de la vie à Mirambeau

Visite à la Mirambelle !

Le dr Gilles Clavel et un résident
La maison de retraite La Mirambelle, que dirige Isabelle Saunier, a ouvert ses portes en 1993 à Mirambeau. Elle est gérée par l’association du Padro (en Gironde) qui possède trois pôles : solidarité, médico-social et rééducation. L’établissement accueille 44 pensionnaires - de 60 à 102 ans (Mme Plaize) - avec cette particularité : il n’y a pas d’unité protégée. En conséquence, les pensionnaires, qui bénéficient d’une chambre individuelle, se côtoient librement dans les espaces communs. « Les personnes qui présentent des troubles sont suivies attentivement » souligne la directrice. Si chaque patient a son propre médecin, le dr Gilles Clavel coordonne l’unité aux côtés d’une équipe spécialisée, dont deux psycho-gérontologues Valérie Vidil et Odile Pellerin, des infirmières et soignants : « Nous veillons aux comportements, aux traitements, à la cohérences des soins » souligne le praticien.

Après-midi télévision
Un chat de compagnie !
L’Ehpad compte une trentaine de salariés. La Mirambelle, c’est d’abord un lieu de vie où vous ne verrez pas des gens sommeillant toute la journée. Isabelle Saunier bannit tout ce qui peut entraver le bien-être et l’activité des résidents : « ici, ce n’est pas un mouroir ! Donc pas de calmants en doses massives ». 

Deux animatrices sont chargées des ateliers, chant, lecture, jeux, sans oublier l’estime de soi qui passe par le salon de coiffure, les massages, la manucure, la balnéothérapie. S’y ajoutent des groupes de paroles et différentes initiatives dont, l’an dernier, une véritable épreuve du certificat d’études... comme au temps d’avant. Plusieurs ont réussi l’examen ! L’heure des repas est un moment important pour l’échange. Des liens se sont également tissés avec l’extérieur grâce aux plateformes d’accompagnement et de répit créées pour accompagner les aidants qui s’occupant d’un proche en perte d’autonomie. Ce dispositif d'aide au répit des aidants familiaux permet d'accueillir à l’Ehpad des personnes dépendantes atteintes de la maladie d'Alzheimer ou de troubles apparentés, la nuit, en semaine ou le week-end.

Les animaux ont également leur importance dans l’univers des résidents : chats, aquarium, poulailler et pourquoi pas un poney ? « Nous favorisons les lieux d’échanges avec les familles et proposons une aire de loisirs. Les pensionnaires qui le veulent peuvent se rendre à des sorties avec des proches. Nous sommes ouverts ! ».
L’âge moyen des pensionnaires est de 82 ans. Tous ont fait l’objet d’un dossier de pré-inscription. La validation est assurée par Isabelle Saunier et le dr Clavel sur des critères précis dont « la capacité de l’équipe à prendre en charge la dépendance ». Le coût pour un résident est de 2011 euros/mensuels. Des aides peuvent être obtenues.

Le travail ne manque pas et la directrice verrait d’un bon œil l’aide d’une secrétaire : « nous sommes demandeurs en ce qui concerne la logistique et l’administration. Par contre, pour les soins qui sont la priorité, nous sommes bien ».

Ainsi va la vie à La Mirambelle qui constitue une mini-société, « une maison de retraite à échelle humaine » ajoute le dr Clavel où l’on privilégie la qualité de la vie. L’autre vendredi, justement, il y avait une rencontre amicale sur des airs d’accordéon. Un moment de partage qui faisait chaud au cœur !

Sur des airs d'accordéon

Une sympathique rencontre entre résidents, familles et professionnels de santé

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